Dernière répétition générale avant les JO de l’été prochain, les championnats du monde de cyclisme sur piste se sont déroulés du 26 février au 1er mars à Berlin. Principal enjeu, la qualification olympique en poursuite féminine par équipes. Une formation de quatre pistardes parmi lesquelles on retrouvait Clara Copponi, membre du Vélo Club Élancourt Saint-Quentin-en-Yvelines (VCESQY-Team Voussert).

La cycliste de 21 ans et ses coéquipières n’ont terminé que 9es dans cette épreuve, mais ont réussi à devancer la Belgique, objectif pour figurer dans les qualifiés pour Tokyo. Aux côtés de Marie Le Net, Clara Copponi, a aussi décroché l’argent en américaine.

Autre attraction majeure côté français : le champion du monde en titre du kilomètre, Quentin Lafargue, lui aussi du VCESQY. Allait-il conserver sa couronne ? La réponse fut négative puisque, devancé par le Néerlandais Sam Ligtlee, il a dû se contenter de la 2e place. Un autre Français, Michael d’Almeida, monte sur la 3e marche du podium.

On retrouvera bien en revanche Quentin Lafargue à Tokyo. Pas dans cette discipline, qui ne figure pas au programme olympique, mais en vitesse par équipes, où le pistard de 29 ans devrait être aligné aux côtés de son coéquipier en club Melvin Landerneau, de Grégory Baugé et de Sébastien Vigier. Une épreuve qui fut frustrante lors de ces Mondiaux puisque les quatre hommes ont terminé au pied du podium.

Dernier représentant du VCESQY en lice, Quentin Caleyron a été sorti en 8es de finale de la vitesse individuelle. Au rang des autres déceptions tricolores, on peut citer le keirin, où Mathilde Gros n’a terminé que 9e chez les femmes. Mais de belles médailles sont aussi à mettre à l’actif des Bleus, à commencer par l’or de Benjamin Thomas en omnium, mais aussi le bronze de Corentin
Ermenault en poursuite individuelle.

Au total, la France repart de Berlin avec cinq médailles – une en or, deux en argent et deux en bronze -, ce qui la place au 6e rang des nations. Soit au-dessus de son objectif de trois breloques, malgré un « point noir », « la vitesse individuelle », juge Bruno Lecki, manager des Bleus, dans des propos rapportés sur eurosport.fr. Il reste cinq mois avant les JO pour corriger le tir.

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