On connaît désormais le parcours officiel du Paris-Nice 2020. Il a été dévoilé à l’hôtel du département des Yvelines, à Versailles, le 8 janvier. Un procédé devenu habituel chaque année, car pour la 11e fois de suite, la course au soleil s’élancera d’une commune yvelinoise. Pas trop de suspense sur ce point, restait à savoir l’identité de l’heureuse élue, même si plusieurs médias l’avaient déjà annoncée. Et c’est Plaisir qui aura l’honneur d’accueillir le grand départ, le dimanche 8 mars.
« On est très fiers, a réagi la maire de Plaisir, Joséphine Kollmannsberger (LR) face aux médias. Ça apporte beaucoup de choses. Déjà, une cohésion au niveau des associations sportives, mais aussi du bénévolat, car ça déclenche énormément de passion de la part de la population. Et puis, ça a aussi un impact au niveau des commerces et des activités de la ville, et j’espère que les Plaisirois seront ravis et enchantés d’avoir cette manifestation de grande envergure nationale voire internationale. »
Elle ajoute que Plaisir « est une ville de vélo », mentionnant la présence d’« un club de vélo très important sur la ville » et rappelant que la commune a « un schéma directeur au niveau des vélos en pleine expansion ». « Ça nous frôle chaque année (le Paris-Nice, Ndlr), mais cette fois-ci, c’est vraiment bien installé, surtout que le village va être dans le parc du château qui est un lieu de rassemblement familial et festif », se félicite la maire.
Le parc du château d’où s’élancera d’ailleurs l’étape inaugurale, longue de 154 km, avant de faire route vers l’Ouest de Plaisir. Les coureurs traverseront notamment Montfort-l’Amaury, Gambais, Septeuil, Thoiry, Maule, Marcq, Montainville et Beynes, avant de revenir à Plaisir pour une arrivée avenue Marc Laurent. Un premier retour dans la commune est également prévu en milieu d’étape. Trois ascensions de catégorie 3 sont aussi au programme de cette étape : la côte des Mesnuls (190 m), puis la côte de Neauphle-le-Château (179 m) par deux fois. L’étape devrait malgré tout être « favorable aux sprinteurs », fait savoir François Lemarchand, directeur du Paris-Nice.
La deuxième étape, le 9 mars, partira elle aussi des Yvelines. En l’occurrence, de Chevreuse, avant de traverser Rochefort et la côte des Loges puis de quitter le département au km 15. Seront ensuite arpentés l’Essonne, la Seine-et-Marne et enfin le Loiret, où l’arrivée est prévue, à Chalette-sur-Loing. Au total, huit étapes sont au menu de cette 78e édition, dont l’étape finale, le 15 mars, qui, en plus d’arriver à Nice, partira de Nice.
Parmi les favoris, on mentionnera d’abord le Colombien Egan Bernal, tenant du titre et vainqueur du dernier Tour de France. Ses compatriotes Quintana et Lopez, ou encore le Slovène Roglic, le Néerlandais Kruijswijk et l’Australien Ewan, devraient aussi avoir leur mot à dire.
Des coureurs qui, en plus d’être des protagonistes du Paris-Nice, devraient, pour certains, animer le prochain Tour de France. Christian Prudhomme directeur du cyclisme chez Amaury sport organisation et directeur du Tour de France, insiste d’ailleurs sur le fait que la course au soleil est « le révélateur » de ce qui peut se passer sur la Grande boucle durant l’été. Les exemples de coureurs ayant revêtu le maillot jaune sur les Champs-Élysées quelques années voire quelques mois après l’avoir porté à Nice – outre Egan Bernal, on peut entre autres citer Bradley Wiggins ou Geraint Thomas – ne manquent pas. Nouvelle illustration en 2020 ? Début de réponse le 8 mars prochain, à Plaisir donc.
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