L’Île de loisirs de SQY accueillait du 11 au 13 octobre son premier concours complet international, épreuve d’équitation mêlant dressage, cross et sauts d’obstacles. Ce concours, intitulé SQY Eventing show et ouvert aussi bien aux amateurs qu’aux professionnels, a réuni plus de 230 cavaliers sur les trois jours, dont 50 qui participaient aux épreuves internationales, de niveau une et deux étoiles (les niveaux oscillent, dans l’ordre croissant de difficulté, de une à cinq étoiles, Ndlr) et en trois épreuves différentes : un CCI (Concours complet international, Ndlr) une étoile, un deux étoiles court et un deux étoiles long.

Six pays différents étaient représentés, dont la France, qui a remporté l’épreuve CCI une étoile grâce à Océane Ridaura sur le cheval Rainbow gold. Un podium d’ailleurs 100 % tricolore où on retrouve, à la 2e place, Anais Tea, qui chevauchait une monture hébergée au centre équestre de l’Île de loisirs, Tipperary car. Dans les épreuves deux étoiles, ce sont les Belges qui se sont illustrés avec à chaque fois la victoire de Valentine Steeman, sur Vaudou du Boisdeville pour le CCI court et sur Beauty boy pour le CCI long.

Concernant l’organisation, le bilan est très positif malgré le défi que représentait l’accueil d’un tel événement, selon Julien Pelletier, directeur de SQY équitation, club gérant depuis 2017 le centre équestre dans le cadre d’une délégation de service public. « Le fait de porter ce projet était un gros pari, de transformer les installations du centre équestre qui sont certes de grande qualité avec les aménagements que l’on a faits, et qui ont quand même demandé à ce que l’on déploie un peu des espaces supplémentaires, que l’on installe des tentes pour la restauration, …, souligne-t-il. On a fait vivre un site pendant trois jours avec du public et des cavaliers qui ont vécu sur place, des box qui ont été installés et tout ce qui va avec, de l’eau et de l’électricité qu’il faut amener. »

Plus de 230 cavaliers venus de six pays différents ont participé au concours,
du 11 au 13 octobre à l’Île de loisirs de SQY.

Et d’ajouter : « C’était un gros pari logistique, et ensuite sportif car il a fallu monter tous ces parcours de cross, dont le plus long fait plus de 4 km. Donc ça a été beaucoup de travail et d’énergie. Mais tout s’est bien passé, ça a vraiment créé un élan dans le club avec les bénévoles (plus d’une cinquantaine de bénévoles étaient mobilisés, Ndlr) qui se sont complètement impliqués avec l’équipe du centre, ce qui fait qu’il y a eu beaucoup de travail mais aussi beaucoup de satisfaction à créer cela, à la voir vivre et à avoir cette belle réussite. Donc c’est tout positif, à la fois sur le plan sportif et humain. »

La gratuité de l’entrée et les conditions climatiques ont également permis d’attirer les foules. « Il a fait très beau, se réjouit Julien Pelletier. Ça a aidé, il y a eu du public, les gens étaient très contents, et c’est un peu ce que l’on recherchait, un club qui vit, car des gens sont venus pour leurs cours traditionnels, et au milieu de cela, il y a une compétition, donc c’est tout ce mélange qui est assez sympa et fait vivre l’Île de loisirs. Les parkings étaient remplis, il y a avait du monde partout, ça fait plaisir. »

La confiance témoignée par la Fédération équestre internationale (FEI), après l’organisation de plusieurs compétitions de niveau national, sera donc renouvelée suite au succès de l’événement. L’Île de loisirs accueillera de nouveau un concours complet international du 2 au 4 octobre 2020. « La FEI a revalidé la date, confie Julien Pelletier. Nous, il faut que l’on se remobilise, trouver les tentes pour la restauration, les partenaires pour payer les dotations (cette année, l’Île de loisirs l’agglomération ou encore le Département, ainsi que des partenaires privés, ont apporté leur soutien, Ndlr), tout ce travail qui a été fait cette année et qu’il faut refaire pour l’année prochaine. »

Pour la prochaine édition, il voit déjà plus grand. « Une première, c’est autant d’atouts après pour aller chercher plus de monde l’année prochaine dans les épreuves, assure-t-il. Est-ce que l’on peut aller chercher un niveau supérieur ? C’est encore possible techniquement à SQY car les installations le permettent. »