« Je suis neuf en politique, j’ai l’envie, j’ai l’énergie et je suis épaulé par des gens expérimentés. » C’est ainsi que le pharmacien et Guyancourtois Grégory Pape (LREM) justifie sa candidature aux élections municipales en 2020 à Guyancourt, le 4 octobre dans les locaux de sa pharmacie à Jouars-Pontchartain. L’homme de 40 ans a fait ses premiers pas en politique en devenant animateur du comité local En marche de Guyancourt, il y a un an. Et cette année, le parti présidentiel annonce l’investiture du Guyancourtois pour 2020.

Son programme n’a pas encore été rendu public mais Grégory Pape a déjà annoncé à La Gazette vouloir « lutter contre les clivages politiques gauche-droite » pour pouvoir « travailler sur des projets communs avec toutes les communes », peu importe leur orientation politique. « Il n’y a personne avec qui je n’ai pas envie de travailler », insiste-t-il. D’ailleurs, dans sa liste, il affirme avoir des candidats de toutes les sensibilités politiques. « Gauche, droite, du Modem, on ne leur a pas demandé d’où ils venaient, affirme la tête de liste. On veut travailler sur des projets. »

Et notamment avec l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, Grégory Pape veut renouer le lien. Malgré la gouvernance partagée instaurée par le président de SQY, le candidat LREM estime que le rôle de la Ville doit être plus important. « Avant, Guyancourt était le moteur de l’agglomération, lance-t-il. Puis, ça s’est grippé. […] On est resté sur des clivages politiques. »

En plus de la lutte contre les clivages politiques, Grégory Pape a également dévoilé des mesures phares de son programme, dont la lutte contre les incivilités, comme le rodéo moto. Il souhaite également renforcer les consultations citoyennes en débloquant un budget participatif, pour financer les projets des citoyens. Le développement durable sera un sujet transversal pendant toute la campagne. Et enfin la jeunesse va être une autre de ses priorités. « Ils ont l’impression qu’on ne s’occupe pas d’eux, estime-t-il. […] à l’époque où les maisons de quartier avaient des projets avec la Ville, les jeunes étaient impliqués et quand on est impliqué on respecte sa ville. » Quant au reste de ses propositions, elles seront dévoilées « petit à petit », précise le candidat.

LREM soutient Anne-Claire Frémont aux Clayes-sous-Bois

Outre l’investiture d’un candidat à Guyancourt, le bureau exécutif de La république en marche (LREM) a également apporté son soutien à l’un des candidats à la mairie des Clayes-sous-Bois. Le 30 septembre, le parti de Stanislas Guerini a ainsi annoncé soutenir la candidature d’Anne-Claire Frémont (SE), actuellement adjointe à l’éducation.

« Le projet conduit par Anne-Claire Frémont, adjointe au maire, correspond à l’idée que nous nous faisons de notre ville […] », avance le comité des Clayes-sous-Bois de LREM, alors que le conseiller municipal Marc Lerouge (LREM) a été désigné chef de file du parti pour les municipales. Dans cette campagne, Anne-Claire Frémont sera face à Philippe Guiguen (DVD), premier adjoint des Clayes depuis deux mandats et élu à Saint-Quentin-en-Yvelines en charge des affaires universitaires, et Nicolas Hue (DVG), conseiller municipal d’opposition.