Pour les JO 2024, seuls deux projets sur sept restent désormais à départager pour l’aménagement de la colline d’Élancourt : le « SQY Dôme » et le « Panorama à 360° ». C’est Thierry Michel, premier adjoint d’Élancourt, qui a révélé les deux lauréats dans une tribune du journal municipal de la Ville de juin 2019. Selon lui, la décision a été prise par « une commission composée d’élus et de techniciens ». Une autre commission devrait avoir lieu dans les prochains jours, comme le déclare à La Gazette, Jean Michel Fourgous (LR), maire d’Elancourt et président de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Pour rappel, le « SQY Dôme » devrait représenter un phare surplombant l’Île-de-France du haut des 231 mètres de la colline, soit le mont le plus haut de la région. Il doit être composé d’« une green-city (innovations domotiques), d’un living learning lab (espaces de travail mutualisés), d’un research center et d’un éco-park », selon le SQY mag d’avril. Un projet qui emballe particulièrement Jean-Michel Four-
gous, selon nos confrères du Parisien.

Quant au « Panorama à 360° », il doit être composé de fenêtres circulaires et réversibles. Un bar-restaurant et cinq modules seraient vitrés pour transformer l’espace intérieur en extérieur (voir notre édition du 2 avril).

À l’origine, sept projets étaient en lice. Ces derniers ont répondu à un appel à projets lancé par Saint-Quentin-en-Yvelines, dans l’optique d’accueillir les Jeux Olympiques de 2024. L’agglomération accueille en effet quatre sites olympiques, dont la colline d’Élancourt, qui doit recevoir les épreuves de VTT. Sachant que 6,3 millions d’euros sont prévus pour l’aménagement de la colline.

Parmi les critères à remplir pour être retenu par l’agglomération, l’appel d’offres demandait que le projet renforce « le positionnement de Saint-Quentin-en-Yvelines com-me territoire d’innovations par une opération vitrine du savoir-faire de SQY, pour tous les Saint-quentinois et au-delà, tout en capitalisant sur la vocation sportive du site ». Il doit aussi devenir « un nouveau vecteur d’attractivité à l’échelle locale et régionale », selon le cahier des charges de l’appel à projets, (voir La Gazette du 29 janvier).

Jean-Michel Fourgous précise également que les projets doivent intégrer « les contraintes sportives pour nos vététistes », « des chemins de promeneurs pour nos randonneurs » et « qu’il y ait une piste qui ne soit pas utilisable que par les spécialistes, et surtout qu’ils respectent la nature ».
Des critères que le « SQY Dôme », et le « Panorama à 360° » semblent remplir, selon le maire d’élancourt. Les autres, qui n’ont pas été retenus, étaient tout aussi ambitieux. Par exemple, un des projets voulaient transformer la colline en « nouveau belvédère du Grand Paris » avec un amphithéâtre en son cœur.

On avait également le projet « Astre », Analyse sportive en temps réel, qui devait relater en temps réel les activités événementielles et sportives de la colline, selon le SQY mag. Ou encore un projet prévoyait d’installer des « toiles blanches tendues » au sommet pour faire penser à de la neige éternelle.

La colline d’Élancourt devrait donc enfin se voir concrétiser un projet, après que plusieurs se soient succédés au fil des années. « Des gens se bagarrent depuis 40 ans sur cette colline avec des projets. Les JO ont un peu tranché, confie Jean-Michel Fourgous. Ce n’est pas normal de laisser cette colline comme ça, que rien n’avance, que rien ne se fasse. »

Mais les choses bougent enfin. Pour les deux lauréats, il ne leur reste plus qu’à « remettre en juin une proposition plus détaillée de l’équipement sur les plans technique, financier et fonctionnel », précise Thierry Michel dans sa tribune. La décision finale devrait être prise d’ici juillet selon Jean-Michel Fourgous.