Le président du bailleur Valophis Sarepa répond aux critiques émises lors de la venue sur Trappes de Geoffroy Didier (LR), vice-président en charge du logement à la Région. Le 15 février, ce dernier avait en effet visité plusieurs logements pour constater les difficultés vécues par des locataires (voir notre édition du 19 février). Dans un courrier adressé au conseiller régional, et dont il a envoyé une copie à La Gazette, Farid Bouali, président de Valophis Sarepa, apporte des réponses au cas par cas pour ces différentes situations, entre invasion de cafards, problèmes d’accessibilité et présence de rats morts.

Pendant sa venue du 15 février, le vice-président du conseil régional avait assuré qu’il contacterait Valophis dès le lundi 18 février afin que « les choses bougent ». Coup de fil qui n’a pas encore été passé. « En attendant votre appel que je n’ai toujours pas reçu, je tiens à vous apporter des éléments d’informations dont vous n’avez certainement pas eu connaissance […] », écrit ainsi Farid Bouali à Geoffroy Didier. Dans l’entourage du conseiller régional, on nous indiquait la semaine dernière attendre « tous les retours de l’Association de défense des locataires de Trappes (ADLT) » afin d’appeler le président de Valophis « en connaissance de tous les dossiers à remonter » : « Un courrier ou un échange aura bien lieu. »

Concernant le logement du square Langevin, dans lequel une mère de famille fait face à une infestation de cafards, le président de Valophis Sarepa souligne que deux traitements « par fumigation » ont eu lieu en août et septembre 2018, et qu’en parallèle une entreprise de désinsectisation « a traité les parties communes ainsi que les autres logements de la cage d’escalier, pour éviter toute propagation ». À la mi-février, la locataire avait cependant bien encore des cafards chez elle, jusque dans son congélateur, mais le bailleur assure qu’« aucune nouvelle réclamation » ne lui a été signalée « à ce jour ». Et à la demande de relogement de cette locataire, Valophis semble répondre négativement : « Au vu de ses difficultés personnelles, nous ne pouvons pas reloger cette dame au sein de notre patrimoine. »

Une autre visite avait mené l’élu régional chez une locataire handicapée habitant au troisième étage sans ascenseur d’un immeuble du square Camus, et donc quasiment bloquée chez elle. Le président de Valophis Sarepa assure que, contrairement à ce que La Gazette indiquait dans son article, l’ascenseur « n’a pas été muré » : cette « personne habite au troisième étage sur un demi palier qui n’a jamais été desservi par un ascenseur ». Le bailleur atteste avoir fait à la locataire (qui envisage de son côté de faire appel à un avocat, Ndlr) « au moins deux propositions de relogement, tenant compte de son handicap », qui aurait été « successivement refusées ».

Enfin, sur la présence des rats morts qui ont ponctué la visite du conseiller régional le 15 février, Farid Bouali estime qu’elle est « la conséquence d’une campagne de dératisation efficace » et qu’un « programme d’actions a été défini » afin d’être « mis en œuvre dès cette semaine (donc il y a deux semaines, Ndlr) pour intensifier la dératisation et le ramassage des animaux morts ». Aucune mention dans ce courrier, cependant, des autres problématiques listées par l’association de locataires telles que « l’insalubrité », des « gaines électriques accessibles par les enfants » et un « éclairage allumé 24 heures sur 24 » dans les parties communes.

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