Le samedi 4 mai, dans l’après-midi, le château de Versailles a connu un événement mineur. Deux activistes, du mouvement de résistance citoyenne appelé Riposte alimentaire, ont lancé en courant, une poudre orange dans la galerie des Glaces, un site historique très fréquenté par les touristes à l’heure où l’incident a eu lieu, vers 17 heures. Ce collectif de résistance civile, qui a été fondé en janvier 2024, remplace le mouvement Dernière rénovation. Riposte alimentaire milite notamment pour la mise en place de la Sécurité sociale de l’alimentation durable (SSAD) sur le modèle de la Sécurité sociale de 1946.

L’action, qui a interloqué de nombreux touristes présents au moment des faits, a été revendiquée par le collectif sur ses réseaux sociaux, notamment sur Instagram, où on peut lire sous une vidéo filmant les faits : « La galerie des Glaces, c’est l’indécence d’une minorité qui s’accapare le pouvoir et l’argent pendant que le peuple crève la dalle. 350 ans après rien n’a changé ! À travers cette action, Riposte alimentaire souhaite alerter sur les inégalités qui s’accroissent, permettant à une minorité privilégiée de s’accaparer une partie des ressources, pendant que la majorité des citoyens et citoyennes récolte les miettes ».

Dans leur publication, les militants écologistes évoquent également l’échéance du 14 mai prochain, jour où l’Assemblée nationale commencera à débattre sur la loi d’orientation agricole. Cette poudre orange serait sans gravité pour l’édifice, comme l’explique un article du Parisien : « D’après nos informations, cette poudre aux couleurs du mouvement serait de la terre, sans conséquence pour le monument », précisent nos confrères.

Les deux activistes auteurs des jets de poudre ont été interpellés rapidement par les forces de l’ordre puis placés en garde à vue. Ils ont été libérés le dimanche 5 mai et seront présentés prochainement au tribunal via une Convocation par procès verbal avec placement sous contrôle judiciaire (CPVCJ).

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