À SQY, où sont régulièrement mises en avant les danses urbaines, un week-end entièrement consacré au hip-hop se tient du 29 au 31 mars à Guyancourt. Organisé par la ville de Guyancourt et la Mission danse de l’agglomération, il se déclinera en différents rendez-vous, avec un programme sous la coordination artistique d’Iffra Dia, chorégraphe et codirecteur du collectif FAIR-E/CCN de Rennes et de Bretagne.

L’événement s’ouvrira le 29 mars à 19 h avec l’exposition Plus qu’un carnet de moves (à l’affiche jusqu’au 6 avril), dans le hall de la Batterie et de l’École municipale de musique et de danse. « Plus qu’un carnet de moves est une recherche initiée en 2018 par Timothée Lejolivet, artiste au croisement de la danse et de la photographie. Il propose ici de documenter par la photographie le breaking : les éléments qui le composent, son vocabulaire, la catégorisation de ses pas, et ses acteurs(ices). En se donnant pour objectif d’apporter des clés de compréhension du geste, cette exposition offre ainsi un accès inédit aux mouvements, attitudes, styles et mots pour décrire une des danses pionnières du hip-hop tout en questionnant l’idée de leur ‘‘authenticité’’ », détaille le programme de l’événement.

Le même soir, à partir 19 h 15, à l’Ecole municipale de musique et de danse, place à une rencontre avec des chorégraphes et artistes-interprètes du week-end hip-hop. Le lendemain sera marqué par des workshops, de 13 h 30 à 15 h 30 à la villa Jean Monnet, et de 16 h à 18 h à l’espace Montand. Le soir, deux spectacles seront proposés à partir de 20 h 30 à la ferme de Bel Ébat. L’un, L’inizio, «  danse hip-hop, tout en énergie et subtilité, esquisse une époustouflante fresque vivante de l’humanité », décrit le programme du week-end. L’autre, Shapeshifting, autour de la chorégraphe interprète Linda Hayford, « amorce une recherche esthétique portant sur la métamorphose », où la chorégraphe « invite le public à ressentir les états qui la traversent et nous livre ainsi son premier solo créé en 2016 », ajoute le programme.

Enfin, le dimanche, un atelier animé par Linda Hayford (autour de son style de prédilection, le popping) se déroulera de 11 h à 13 h à la ferme de Bel Ébat, et une masterclass Top rock, avec le danseur-interprète Boris Bodonon, ex-membre de l’emblématique compagnie Black Blanc Beur, aura lieu à la villa Jean Monnet, également de 11 h à 13 h. Enfin, le week-end se clôturera par un battle de chorégraphique à la Ferme de Ébat (voir par ailleurs).

« Terreau fertile des cultures urbaines, SQY continue de mettre en lumière les talents qui font la richesse de ce mouvement. Masterclasses, ateliers, spectacles, exposition, rencontre avec les artistes et concert vous sont proposés le temps d’un week-end », évoquent, sur en préamble du programme du week-end, François Morton, maire DVG de Guyancourt, et Eric-Alain, Junes, vice-président de SQY à la culture. La programmation complète du week-end est à retrouver via lafermedebelebat.fr.


Un battle de break-dance à la Ferme de Bel Ébat ce dimanche

Le breakdance, qui fera son apparition lors des prochains JO de Paris 2024, sera à l’honneur à Guyancourt ce dimanche. La Ferme de Bel Ébat accueille, le 31 mars, de 15 h 30 à 19 h, un battle chorégraphique auquel participeront huit crews (groupes). Huit crews qui feront face à un jury de danseurs et danseuses professionnels. « Les participants et participantes vont se mesurer au cours de ces combats alliant la performance physique au sens de l’improvisation autant que de l’humour. Loin d’être en reste, le public est invité à encourager les breakers à être aussi habiles qu’audacieux », indique la Ferme de Bel Ebat sur son site internet.


CREDIT PHOTO : ILLUSTRATION