Une retraitée villepreusienne condamnée pour harcèlement à l’encontre de ses voisins

Le tribunal de Versailles a jugé une femme qui s’en est prise à ses voisins. Elle a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 3 000 euros de dommages et intérêts.

La bonne entente entre voisins n’est pas toujours évidente comme l’atteste une situation vécue par un couple, à Villepreux. Une retraitée villepreusienne a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis pour harcèlement à l’encontre de ses voisins. Le conflit de voisinage s’est terminé au tribunal de Versailles, le jeudi 29 février. « Le couple […] « qui s’était constitué partie civile dénonçait des injures raciales répétées telles que ‘négresse’ ou ‘niakoué’, des jets de détritus dans leur jardin, et la détérioration de biens. Leur voisine devra également leur verser 1 500 euros de dommages et intérêts chacun », indique un article du Parisien.

Un des fils de cette retraitée, qui vit avec elle et est handicapé, était également impliqué dans le harcèlement, d’après le couple et une autre voisine. Il participait au harcèlement « sur les ordres de sa mère ». Sa responsabilité n’était pas à l’ordre du jour lors du procès. D’autres riverains ont également dénoncé le comportement de la retraitée en signant notamment une pétition contre elle. « L’affaire est même remontée jusqu’à la mairie car un autre fils de la retraitée siège au conseil municipal. Mais ni les tentatives de médiations, ni les précédents avertissements judiciaires n’ont pu empêcher le différend d’arriver jusqu’au tribunal », poursuit l’article du Parisien.

La défense de la retraitée a essayé de minimiser les détériorations sur la clôture de ses voisins en indiquant que les dégâts n’étaient « qu’un bout de palissade arraché lors d’une chute ». Mais les juges ont décidé de la condamner « sans surprise, conforme à la jurisprudence et aux réquisitions » selon l’avocate des parties civiles car elle a indiqué que « le harcèlement était bien matériellement caractérisé ». Des résultats médicaux certifient « les répercussions du harcèlement sur la santé mentale de la femme du couple », indique Le Parisien.