Le tribunal judiciaire de Versailles a condamné, le vendredi 21 avril, une femme de 24 ans à huit mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans pour des violences en récidive perpétrées sur sa conjointe et ancienne codétenue, chez qui elle vivait depuis plusieurs mois. La femme n’est pas inconnue de la justice, elle avait déjà été condamnée et incarcérée entre juillet 2021 et juillet 2022.

Les faits se sont déroulés entre février et avril 2023. Hébergée depuis trois mois chez la victime, qui était son ancienne co-détenue, la femme, dépendante à l’alcool et aux stupéfiants, faisait vivre un calvaire à sa compagne, qui l’hébergeait. Depuis plusieurs mois, insultes et gifles rythmaient le quotidien de la victime. C’est ainsi que dans la nuit du 19 au 20 avril, cette dernière, à bout, décide de porter plainte à la gendarmerie de Magny-les-Hameaux.

Présente lors du procès, la victime qui s’est constituée partie civile a déclaré : « Aujourd’hui je n’en peux plus. J’ai décidé de tourner la page. Je prends énormément sur moi et je pense qu’elle n’est pas prête à vivre une relation », a-t-elle déclaré au juge.

« Je lui demande pardon »

Le procureur de la République a demandé huit mois de prison dont quatre mois ferme sous mandat de dépôt. Finalement, la prévenue a obtenu la clémence du tribunal en écopant de huit mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans ainsi que d’une obligation de soins pour ses addictions diverses. Elle devra également verser 300 euros de dommages et intérêts à sa désormais ex-compagne et a interdiction de la contacter et de paraître à son domicile. « Je regrette et lui demande pardon », a déclaré la femme violente après le verdict.

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