La période des galettes des rois est certes terminée, mais rien n’empêche de continuer à se faire plaisir. Et pourquoi pas en testant le nouveau dispositif de l’Atelier Gâto. Cette enseigne a, en plus de ses deux boutiques physiques de Guyancourt et Versailles déjà ouvertes depuis plusieurs années, mis en service fin novembre dernier un distributeur automatique de pâtisseries et chocolats. Situé à Buc, à côté de l’Intermarché, ce dispositif, que Gâto appelle « boutique autonome », est « la toute 1re en France » en matière de pâtisseries, selon Estelle Haelewyn, directrice des opérations chez l’Atelier Gâto, rencontrée devant le distributeur le 8 février dernier.
Son frère, Nicolas Haelewyn, chef pâtissier qui avait fondé en 2020 l’Atelier Gâto, enseigne comptant aujourd’hui 15 salariés, a eu l’idée de ce distributeur il y a un an environ. « Un jour, il est revenu de vacances, et il nous dit : ‘‘Il faut faire une boutique autonome, ça nous permet de vendre plus de gâteaux sans refaire un projet qui va encore prendre un an’’, raconte Estelle Haelewyn. Il nous a parlé de ça en février 2023 pour une ouverture en novembre 2023. » Et cette boutique autonome apporte un complément non négligeable à l’Atelier Gâto, puisqu’elle est ouverte plus longtemps. En effet, le distributeur, situé dans un petit local fermé la nuit, est accessible 7 j/7, de 8 h à 23 h, alors que les points de vente physiques sont ouverts du mercredi au dimanche (8 h-19 h du mercredi au samedi et 8 h-12 h 30 le dimanche pour celui de Guyancourt. Et 9 h-14 h puis 14 h 30-19 h du mercredi au vendredi, 9 h-19 h le samedi, et 9 h-13 h le dimanche pour celui de Versailles). D’ailleurs, on y retrouve entre autres des clients sortant trop tard du travail pour se rendre aux deux autres boutiques, Estelle Haelewyn soulignant que l’Intermarché attire aussi de la clientèle.
Des clients qui peuvent retrouver la même offre de desserts, en un peu moins étoffée concernant la chocolaterie, dans les 96 casiers réfrigérés de la boutique autonome que dans les points de vente physiques. « Ce sont les mêmes gâteaux, au même prix, et avec le même concept », fait savoir Estelle Haelewyn. À savoir, une gamme régulière, mais aussi une gamme de gâteaux changeant chaque semaine.
Flan à la vanille bourbon de Madagascar, Paris-Brest, crumble banane-chocolat et bien d’autres créations égaieront les papilles. Les tarifs vont de 18 à 25 euros pour les gâteaux cités. Le paiement s’effectue par carte bancaire. Les gâteaux étaient auparavant faits à Guyancourt, mais depuis fin janvier, « on produit à Buc car on a un laboratoire un peu plus grand », indique la directrice des opérations. « Tout est fait de manière 100 % artisanale » et « tout est livré le matin, donc tout est vraiment extra-frais », affirme-t-elle. Les casiers sont en effet réapprovisionnés tous les jours, et même deux fois par jour le week-end.
Car le lieu est particulièrement prisé les samedis et dimanches. La fréquentation a d’ailleurs tout de suite été au rendez-vous, dès le lancement, même si la période avait un peu aidé. « On a ouvert à la très bonne période, juste pour les bûches. Donc on a bien fonctionné à Noël. Après, il y a eu les galettes. Donc on est très contents. Là, on arrive sur la marche un peu plus normale, et on est encore ravis du flux, notamment le week-end. La semaine, ça reste assez calme, bien qu’on ait quand même de l’activité, et le week-end, on a du monde, se réjouit Estelle Healewyn. On dépasse les espérances pour l’instant. »