Plaisir ne compte actuellement qu’un seul cimetière, datant de 1848 avec une capacité de 2 259 places. Malgré deux extensions (la première dans les années 1980 et la seconde en 2005), il n’y aura bientôt plus de places dans ce cimetière pour accueillir les défunts de la commune. C’est pourquoi un nouveau cimetière paysager va voir le jour. Contactée par La Gazette, la maire de Plaisir, Joséphine Kollmannsberger (LR), nous en dit un peu plus sur ce projet.

« C’était fondamental de construire ce nouveau cimetière, car, dans notre cimetière actuel du centre-ville, nous n’avons plus de places. Chaque année, on fait les reprises de plusieurs dizaines de sépultures qui sont abandonnées, car ça arrive, mais là on est arrivés au bout du bout et on doit anticiper car on ne peut pas se permettre d’attendre le dernier moment », explique l’édile.

Et d’ajouter : « On a choisi cet espace car on peut l’aménager de façon à ce qu’il soit positionné à un endroit qui ne perturbe personne. Les riverains ont trouvé ça très bien puisque pour eux ça sanctuarise un terrain, ils n’auront pas de constructions à côté. Et ça nous permet surtout à cet endroit-là de poursuivre la continuité forestière, car on va pouvoir aménager ce cimetière avec des arbres et énormément d’espaces verts, de façon à réaliser un beau cimetière paysager. C’est un très beau projet. »

Le terrain sur lequel sera construit l’édifice fait une superficie de 1,3 hectare, à l’emplacement de l’ancienne carrière, le long de la RD 30, dans le quartier de la Bretechelle. Côté équipement, il y aura un préau de 100 m² qui sera aménagé pour l’organisation de différentes cérémonies, ainsi que des sanitaires publics, le tout étant bien entendu accessible aux PMR (Personnes à mobilité réduite).

En plus des caveaux traditionnels, un jardin du souvenir pourra accueillir les cavurnes et les urnes. Le cimetière paysager sera complété par un columbarium, « car c’est quelque chose de plus en plus demandé par les familles », précise la maire. Au total, 800 sépultures et 200 cavurnes et urnes prendront place. Un gardien sera présent pour la sécurité des lieux et, côté stationnement, un parking (obligatoire pour ce type d’aménagement) d’une vingtaine de places est prévu.

Les travaux doivent débuter au mois de mars et devraient durer 12 mois (le projet ayant visiblement pris du retard, puisque dans un précédent article, nous évoquions un lancement du chantier fin 2022-début 2023, lire notre édition du 21 septembre 2021). Quant au coût, l’enveloppe est de 1,9 million d’euros TTC, avec une subvention de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines de l’ordre de 155 000 euros.