L’agglomération de SQY tenait sa cérémonie des vœux le 25 janvier dernier. Sans surprise, la cérémonie était très portée sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, SQY comptant sur son territoire quatre sites de compétition : le Vélodrome national (cyclisme sur piste), le Stadium de BMX (BMX race), le Golf national (golf), et la colline d’Élancourt (VTT).

C’est donc assez logiquement que l’Agglomération a mis à l’honneur ce grand événement sportif mondial pour célébrer cette année 2024. Après la tenue d’un show olympique sur une estrade où trônaient les fameux anneaux aux couleurs des cinq continents, le président de SQY et maire d’Élancourt, Jean-
Michel Fourgous (LR), a commencé, devant 1 500 personnes présentes au Vélodrome national, par évoquer l’échéance majeure à venir, du 26 juillet au 11 août.

« Dans quelques mois, plusieurs milliards de téléspectateurs […] auront les yeux braqués sur la France et sur SQY, a-t-il déclaré. C’est un événement planétaire, porteur de paix, de liberté, de démocratie, et de respect entre les nations et on en a bien besoin. Je suis très heureux de vous voir ici et je tiens pour commencer à vous souhaiter une très bonne année 2024 à vous et à tous vos proches.  »

Un récapitulatif des grands événements de l’année 2023 et a ensuite été diffusé. Parlant une nouvelle fois de SQY comme d’un « laboratoire de solutions, de projets et de réalisations », Jean-Michel Fourgous a ensuite invité les 11 autres maires de l’agglomération à le rejoindre sur scène, puis les autres vice-présidents de SQY, et des élus des villes alentour, conseillers départementaux, députés, sénateurs ainsi que Jean-Noël Barrot, ministre sortant chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, et Gérard Larcher, président LR du Sénat.

Le président de l’Agglomération en a ensuite profité pour passer à d’autres sujets que le sport et évoquer une des autres grandes forces de SQY : l’innovation et le développement économique, avec notamment sa capacité à accueillir de grandes entreprises. Il évoque par exemple le déménagement, prévu d’ici 2027, d’Airbus Defence and space, actuellement déjà à SQY (à Élancourt), à Montigny, dans le quartier du Pas du Lac, où sont déjà implantés BMW, Mercedes, ou encore la Banque populaire.

« Les chefs d’entreprises et les élus locaux sont les baromètres les plus importants de la société française », estime d’ailleurs Jean-Michel Fourgous, qui a aussi, lors de son discours, adressé quelques piques à l’État, sur la suppression de l’ENA, qui a en fait abouti à « un changement de nom », ou encore sur la fiscalité et le creusement des déficits, et sur le bilan sécuritaire, rappelant les violences urbaines de l’été dernier. « Où était l’État [lors de ces émeutes], où étaient les parents de ces jeunes, où étaient l’ordre et l’autorité ? », a-t-il lancé.

La transition était toute trouvée vers l’un des projets phare de SQY dans les prochaines années, le commissariat du futur, dont les travaux battront leur plein en 2024, et qui verra le jour courant 2025 à Élancourt. Les policiers y bénéficieront d’outils à la pointe de la technologie. « Ici [à SQY], nous faisons le choix d’apporter une réponse puissante », avec un commissariat qui « sera la vitrine de la sécurité innovante en France », assure le président de SQY.

Jean-Michel Fourgous n’a pas non plus manqué d’aborder les autres grands chantiers de l’Agglomération, comme le passage de 400 à 600 km d’itinéraires cyclables d’ici 2031, la construction de la ligne 18 (avec notamment la présence d’une gare à Guyancourt), ou encore la reconstruction de la piscine intercommunale des Clayes-sous-Bois (des études doivent être lancées à ce sujet). Et pourquoi pas aussi l’éventuelle installation du futur stade du PSG sur le territoire saint-quentinois (lire notre dossier du 23 janvier) dans quelques années. « La Ryder cup, les JO, et demain peut-être le PSG », a-t-il d’ailleurs lancé.

Ainsi, le président de SQY a conclu son propos en affirmant sa volonté de « faire de SQY un modèle innovant et performant » dans de nombreux domaines (éducation, emploi, sport, sécurité, environnement, mobilités, urbanisme, santé, culture) et appelé chacun à « rendre ses lettres de noblesse, sa force, sa puissance, à notre si beau pays, la France ». Il a ensuite cédé la parole à Jean-Noël Barrot puis à Gérard Larcher, avant que chacun entonne La Marseillaise pour clore la cérémonie.