Les riverains du quartier du Pont de Chevreuse, à Coignières, ont assisté à une réunion publique le 14 septembre dernier, pour réfléchir avec la municipalité à des pistes d’amélioration sur quatre points que sont la sécurité des déplacements, les problèmes de stationnement, les questions d’urbanisme et l’accès aux rigoles royales et au Val Favry.

Premier point et pas des moindres : la sécurité des déplacements. Une première idée évoquée concernant la rue du Pont de Chevreuse, un axe jugé « utile et pratique » par la majorité des habitants, serait d’installer un portique qui empêcherait la traversée du pont par les poids lourds, encore trop nombreux à emprunter cette rue. L’idée a été adoptée après un vote à main levée. En complémentarité, un marquage au sol d’une ligne blanche peut être fait « pour bien délimiter les espaces et pour améliorer les croisements difficiles dans cette rue », a précisé Cyril Longuépée, adjoint coigniérien chargé de l’urbanisme. Toujours question sécurité, les habitants ont fait part de leur souhait de résoudre les problèmes de visibilité dans cette rue. « À la fin de la rue du Pont de Chevreuse, il faut installer un second miroir sur la gauche car, actuellement, il n’y en a qu’un seul à droite et c’est très dangereux de s’insérer sur la Voie latérale sud », a témoigné une habitante.

Pour endiguer la vitesse excessive dans la rue du Mesnil-Saint-Denis, l’idée retenue est de mettre un feu tricolore intelligent (qui s’adapte à la vitesse des conducteurs, Ndlr) à la place du panneau Stop existant. « C’est une proposition que l’on peut faire à SQY, pour qu’ils étudient la possibilité de mettre un feu à cet emplacement », a expliqué le maire DVG, Didier Fischer. Concernant la rue du Buisson Chevreul, qui est interdite d’accès à toute personne non riveraine, un renfort de la signalisation peut être apporté des deux côtés de la rue. « Actuellement, il n’y a qu’un seul panneau Sens interdit, qui est parfois envahi par la végétation, donc assez invisible », a indiqué un habitant.

Le quartier est déjà en proie à des difficultés de stationnement. Le point d’amélioration discuté sur ce sujet est d’agrandir le parking situé près des rigoles royales. « On arriverait à une dizaine de places supplémentaires », a déclaré Cyril Longuépée. Une dizaine de places de parking supplémentaires pourraient aussi voir le jour dans la rue du Mesnil-Saint-Denis. « Nous pourrions également réglementer l’accès aux différentes places de parking dans le quartier pour tenter de rendre le stationnement moins anarchique », a poursuivi l’adjoint.

Sur la question de l’urbanisme, « une enquête publique sera lancée début 2024, pour connaître l’avis des habitants sur la rétrocession de la rue du Buisson Chevreul à la commune de façon à ce qu’on en assume l’entretien », a expliqué l’édile. Par ailleurs, la mairie a acheté un terrain sur une zone humide de 7 000 m², situé rue du Mesnil-Saint-
Denis, pour potentiellement y créer un verger avec, pourquoi pas, des aires de jeux pour les enfants. « Pour l’instant nous ne sommes pas encore fixés et de toute façon rien ne se construira sur ce terrain », a rassuré le maire.

Enfin, dernier point évoqué : l’accès aux rigoles royales et au Val Favry. Outre les garde-corps du pont qui sont en mauvais état et qui vont être refaits, le manque d’entretien sur le chemin de halage pose problème. « On pourrait acheter un petit matériel avec le budget participatif qui nous permettrait de tondre deux trois fois par an, car l’entreprise chargée de cette tonte, qui passe une fois par an, nous a indiqué qu’elle n’a pas les moyens de passer davantage. L’idée serait de réaliser une petite sente piétonne partant du Mesnil jusqu’au Val Favry », a suggéré le maire devant l’adhésion des habitants.