Avec l’école André Gide, la Ville poursuit son projet de végétalisation de ses cours de récréation
Quelques mois après l’inauguration de la nouvelle cour végétalisée du groupe scolaire Corot-Samain, la municipalité a débuté les travaux de celle de l’école Gide, qu’elle espère terminer au printemps.
Après l’école Corot-Samain en avril dernier, la ville de Magny-les-Hameaux s’attaque désormais à la végétalisation de la cour d’un deuxième établissement de la commune, dans le cadre du projet « Ma cour passe au vert ». Les travaux ont commencé depuis début juillet dernier à l’école André Gide, dans le quartier du Buisson.
« On a fait un gros travail pour enlever du goudron […]. Tout le travail de modelage de l’ensemble du terrain est fini, on a des pelouses qui ont été plantées », confie le maire de Magny-les-Hameaux, Bertrand Houillon (Génération.s), interrogé par La Gazette sur le sujet le 7 octobre dernier. Reste à réaliser des plantations d’arbres à la Toussaint, ou encore la pose de jeux et de mobilier urbain à Noël. « Après Noël, ça sera fait à 97 % », annonce la Ville.
En sachant bien sûr que le chantier a surtout lieu durant les vacances scolaires « pour ne pas empêcher les enfants d’utiliser la cour », précise le maire. Il souligne que, dans l’ensemble, les travaux de la cour de l’école André Gide sont « plus conséquents, puisque l’ensemble doit faire à peu près deux ou trois fois la taille de la cour Corot ». Au total, 800 m² de béton ont été remplacés par des végétaux et des matériaux filtrants, et les enfants bénéficieront de 200 m² en plus pour chaque cour (élémentaire et maternelle), selon le magazine municipal.
D’autres cours d’école devraient suivre
La municipalité entend, si tout va bien, inaugurer la nouvelle cour en avril. Le budget pour la végétalisation de cette cour s’élève à 380 000 euros. Sollicités par la Ville, des financements de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et de la région Île-de-France sont en attente. Le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse a par ailleurs aidé Magny pour réaliser les études préalables à ce projet.
Un projet pour lequel la Ville a travaillé « sur le même principe que pour Corot : une participation des enfants, des enseignants, des personnels communaux qui interviennent, des parents », avance Bertrand Houillon. Une cour de l’école Corot dont le maire assure d’ailleurs avoir eu de très bons retours : « Les enfants sont ravis, les parents sont contents puisque leurs enfants sont ravis, les enseignants utilisent l’ensemble de ces espaces aussi. […] Et puis nos personnels de l’animation utilisent aussi l’ensemble de l’espace pour les accueils périscolaires et les temps du midi. Donc ils voient aussi les éléments pédagogiques, et puis, plus particulièrement sur les périodes de chaleur comme on peut en connaître de plus en plus, voient aussi l’intérêt, notamment sur la partie du fond, qu’on a totalement ouverte, avec des arbres déjà à maturité. »
L’édile espère le même succès avec la cour de l’école Gide, qui « était minérale à 98 % », avec « deux ou trois arbres enfermés et c’est tout, tout le reste ce n’était que du goudron ». La municipalité entend ensuite inscrire d’autres écoles dans la démarche. « On va aussi regarder un peu le recul qu’on a sur la cour Corot […] Mais notre objectif, à terme, c’est de revoir l’ensemble des cours d’écoles qui sont les plus minérales, et celles qui ont le moins d’ombre », affirme Bertrand Houillon.
