Magny-les-Hameaux veut entamer la végétalisation des cours de ses écoles. Engagement de campagne de l’équipe du maire, Bertrand Houillon (Génération.s), ce sujet a été abordé lors du conseil municipal du 25 janvier. La municipalité a identifié deux groupes scolaires pour lancer la végétalisation et va solliciter le Parc naturel régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse pour cela.
« On a réalisé un diagnostic sur l’ensemble des groupes scolaires et le constat est qu’effectivement on est sur des cours d’écoles très minérales avec beaucoup d’enrobé et très peu d’espaces verts […], et une grosse problématique d’ombre l’été avec des cours très chaudes », a indiqué Laurence Renard (SE), troisième adjointe en charge du territoire durable, lors du conseil municipal.
Les écoles Corot/Samain et André Gide
Suite au diagnostic, la commune a choisi de commencer la végétalisation des cours par les groupes scolaires Corot/Samain et André Gide. Notamment parce qu’une « directrice d’une école maternelle avait déjà, depuis deux ans, commencé à réfléchir à un projet de cour sous le modèle des cours d’écoles Oasis qui sont à Paris », nous précise Laurence Renard : « Des cours où il n’y a pratiquement plus de sol dur, ou que quelques cheminements, et le reste étant en herbe, en copeaux ou en végétation. »
D’après l’élue, la végétalisation des cours d’écoles répond « à plein d’enjeux » : « désimperméabiliser les sols, créer des îlots de fraîcheur, apporter un support ludique et pédagogique plus proche de la nature… » « Et il y a aussi l’enjeu de la question des genres dans les cours d’école, de proposer des cours qui sont moins centrées sur les terrains de ballon en plein milieu de la cour où la place du garçon est assez importante en termes de surface », ajoute-t-elle.
Pour amorcer le projet, Magny-les-Hameaux a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt « Revisitons nos rues » du PNR. Ce dernier pourrait apporter à la ville un accompagnement dans les études et le financement. « Si jamais on est sélectionné, c’est une étude dans les prochains mois, avec, si possible, pour au moins une cour d’école, un démarrage des travaux à la fin de l’année, voire en 2022 », prévoit Laurence Renard. Sachant que la municipalité n’exclut pas de solliciter d’autres subventions, à l’instar de Villepreux qui a fait appel à la Région avec un projet similaire. L’élue annonce également une consultation à venir des enfants, enseignants, parents d’élèves et services associés à l’entretien des cours.