Et de huit. En une semaine, huit alertes à la bombe se sont déclarées au château de Versailles. La dernière en date est celle du samedi 21 octobre. « Un homme de 37 ans soupçonné d’être l’auteur d’une des fausses alertes à la bombe au château de Versailles a été interpellé et placé en garde à vue », a appris le vendredi 20 octobre Franceinfo, auprès du parquet de Versailles. Cet homme, inconnu de la justice, souffrirait « de troubles psychiatriques », ajoute Le Parisien.

Des alertes passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende

Cela porte à huit le nombre de fausses alertes à la bombe depuis une semaine. La première alerte remonte au samedi 14 octobre vers 17 h. Le château avait entièrement été évacué de ses touristes et de l’ensemble du personnel, comme à chaque fois.

Le maire DVD de Versailles, François de Mazières, explique pourquoi cela est problématique. « Des visiteurs hésitent à venir maintenant », a-t-il déclaré le vendredi 20 octobre à Franceinfo. « Ça pose de très gros problèmes en termes de fonctionnement pour le château », poursuit-il. Les visiteurs étrangers, nombreux à visiter le château, « ont préparé leur voyage depuis longtemps et ont réservé leur créneau horaire », explique-t-il. Car, chaque jour, le lieu est visité par des milliers de touristes, entre 10 000 et 15 000 personnes. En ce contexte compliqué, ces menaces sont toujours prises très au sérieux. Pour l’instant, plus de peur que de mal, « les précédentes alertes se sont soldées par de fausses alertes », indique un article de 20 Minutes. Des sanctions peuvent être prises contre ceux propageant de fausses informations. « Ces fausses alertes à la bombe peuvent être passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende », précise le Code pénal.

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