Le RESOP, réseau de chaleur de la ville de Plaisir, délivre de la chaleur à des bâtiments publics et des résidences qui bénéficient d’une réduction non négligeable sur leur facture d’énergie.
Le réseau de chaleur de Plaisir, baptisé RESOP, permet de réduire de manière très efficace les émissions de gaz à effet de serre en diffusant la chaleur produite par l’incinérateur de déchets du Sidompe (Syndicat intercommunal pour la destruction des ordures ménagères et la production d’énergie, Ndlr), qui se trouve dans la commune voisine de Thiverval-Grignon, ainsi que par deux chaufferies de gaz d’appoint. « Le réseau est alimenté à plus de 80 % par des énergies renouvelables et de récupération », se félicite Dalkia, partenaire de la municipalité et l’un des acteurs majeurs des services énergétiques en France.
L’inauguration de cette extension s’est déroulée le 7 septembre en compagnie de la maire de Plaisir, Joséphine Kollmannsberger (LR), de Damien Petiteau, directeur commercial de Dalkia en Île-de-France, de Guy Pelissier, président du Sidompe, ainsi que d’habitants de la commune.
Le RESOP est alimenté à plus de 80 % par des énergies renouvelables
La première partie du RESOP a été créée en 1984 sur le secteur nord de la ville. La commune a su s’inscrire pleinement dans une démarche de transition énergétique et axer son réseau de chaleur sur ces énergies renouvelables. « Un nouveau turbo au sein de la centrale a doublé sa capacité de production en 2019, permettant le raccordement de nouvelles résidences et de nouveaux bâtiments publics », précise la municipalité. Dorénavant, ce réseau s’étend sur une surface totale de dix km et délivre de la chaleur à 7 500 équivalents logements. Un projet soutenu financièrement par la Région et le fonds chaleur mis en place par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
« Aujourd’hui, je suis extrêmement heureuse d’inaugurer cette plaque qui symbolise l’extension de notre réseau de chaleur. Il faut bien comprendre que c’est une étape et non une finalité. Nous allons poursuivre ensemble avec nos partenaires l’extension de ce réseau de chaleur, et pourquoi pas, jusqu’à la commune voisine des Clayes-sous-Bois, qui a manifesté son souhait de se rallier au réseau », a expliqué l’édile, sourire aux lèvres.
Les travaux de l’extension du RESOP se sont achevés en février 2023, avec le raccordement de quatre km de canalisations. Ainsi, 14 nouveaux abonnés, dont cinq résidences et sept bâtiments publics, comme l’hôtel de ville, le collège Guillaume Apollinaire ou encore l’école élémentaire Alain Fournier, en bénéficient. « Cela permet aux foyers raccordés au RESOP une baisse de leur facture de 20 à 30 % par rapport à leur ancienne facture de gaz », se félicite la Ville. Toujours très appréciable dans un contexte où la flambée des prix de l’énergie est encore de mise.
La ville réduit ses émissions de CO2 de l’ordre de 13 200 tonnes chaque année
« L’avantage pour les résidences et bâtiments publics qui bénéficient du RESOP est important. Cela permet par exemple aux Plaisirois concernés de payer 25 euros le mégawatt heure (MWh), un prix fixe et très attractif. Des projets comme celui-ci, il en existe une multitude en Île-de-France, qui ne se réalisent pas forcément, à cause des obstacles techniques ou des questions juridiques. La ville de Plaisir a la volonté de le faire. C’est l’illustration de ce qu’il faut faire en termes de sobriété énergétique », a souligné Guy Pelissier. De plus, en utilisant un tel procédé, la Ville s’inscrit durablement dans une démarche écologique et vertueuse qui permet de réduire ses émissions de CO2 de l’ordre de 13 200 tonnes chaque année, ce qui représente l’équivalent de 7 000 véhicules en circulation en moins par jour dans la commune.
