Quelles ont été vos priorités depuis votre élection en 2020 ?
Malgré les difficultés, 70 % de l’ensemble de notre programme a déjà été réalisé ou lancé avec certitude d’achèvement. […] Dans les priorités, il y avait un certain nombre d’opérations qui demandent beaucoup de temps. Déjà, une refonte complète du PLU. L’objectif […] était de trouver un équilibre entre les constructions nécessaires pour corriger la baisse de la population […], tout en préservant un certain nombre de quartiers de la ville, et en gardant un esprit village.

Une autre opération très importante […] est la maison pluridisciplinaire de santé. Ça demande du temps, car il y a une partie immobilière, mais il faut aussi mettre en place un projet de santé. […] On espère rentrer dans les locaux au 2d semestre 2024. […] Le projet, au niveau du monde médical et paramédical de la commune, a très vite pris. Ça a mis 5-6 mois. L’association est créée, le projet de maison de santé a été déposé, et nous avons eu une labellisation de l’ARS en tant que Maison de santé. Et on va devoir créer un étage supplémentaire, avec un pôle imagerie.

Ce qu’on a aussi voulu lancer, c’est une grosse réhabilitation d’école, Jean Jaurès, qui s’étale sur 3-4 ans […]. On a [aussi] lancé un plan de sobriété énergétique qu’on va commencer à décliner dès cette année avec un plan sur plusieurs années.

Ce qu’on a réussi, un projet qui était totalement bloqué et va démarrer en tout début d’année prochaine, c’est la réalisation d’une résidence seniors, avec près de 110 appartements. […] Autre projet important qui prend du temps et que j’ai lancé dès le départ, c’est la requalification de la résidence de l’Avre (environ 400 logements, Ndlr). C’est une requalification qui prend 4 à 5 ans, avec la destruction de [91 logements], la reconstruction sur le site de 65 logements, avec des bâtiments tout neufs, sachant que les autres locataires qui ne veulent pas être relogés sur le site auront une priorité sur un autre programme au niveau de la ville, le programme du Gros caillou, en face d’Atos. […]

Il y avait en face du site Atos un terrain qui […] devait permettre de recréer du logement de qualité, plus un aspect social, et pour ça, je souhaitais, dans le cadre de cette réhabilitation de l’Avre que ce projet n’attende pas le nouveau PLU pour pouvoir être fait. Donc on a fait une modification [du PLU] qui fait que ce projet du Gros caillou a été déposé, avec 150 logements, dont 30 % à caractère social, qui vont permettre de prendre les personnes qui n’auront pas été affectées dans le lieu de l’Avre […].

Il y a [aussi] un aspect […] sur la sécurité […]. Une police municipale comme celle des Clayes, on oscillait entre 3 et 6 policiers municipaux ou ASVP, […]. On a continué à augmenter le nombre de caméras sur la commune. On en est à près de 140. Par contre, pour les polices municipales, ce n’est pas possible. Donc j’ai fait le choix […] de mutualiser nos polices [avec Plaisir]. Il y aura un financement d’un tiers de la police municipale par Les Clayes, deux tiers par Plaisir, ce qui en contrepartie devra donner un tiers d’activité sur Les Clayes et deux tiers sur Plaisir. […]

Autre sujet fort important […], le développement durable. On a créé une forêt jardin dans un quartier, on a la Semaine du développement durable depuis 3 ans. […] Dans les 3 ans à venir, on va fixer un certain nombre de végétalisations de cours d’écoles. […] On a aussi réussi à maintenir le niveau de subvention à la vie associative […]. Je suis aussi sensible à la cause animale. […] On a trouvé une action très simple, […] le lancement de la carte urgence animale, qui a hyper bien pris.

Quel regard portez-vous sur la place des Clayes dans SQY ?
Mes relations avec SQY sont très bonnes. L’Agglomération, c’est une strate supplémentaire. Il y a du positif, c’est qu’on peut avoir des financements et une oreille attentive sur certains projets et des supports, et du négatif, c’est que quelquefois, sur des décisions que l’on aurait prises rapidement, ça prend plus de temps. Mais globalement, c’est positif, ce que ne comprend pas forcément la population, qui était habituée à avoir des temps de réaction très rapides. […] Après, sur l’aspect économique, Les Clayes, on sait très bien que ce n’est pas le cœur économique de l’Agglo, bien que l’on ait quand même une bonne part.[…] Vous avez les centres commerciaux, Atos, toute la zone des Dames […]. Donc on est la bonne ville moyenne en termes économiques.

Serez-vous candidat à votre succession en 2026 ?
2026, on est en 2023. Ce que je fais aujourd’hui me passionne malgré toutes les difficultés, [bien] que le maire, comme dit notre président du Sénat, c’est l’élu qui est à portée d’engueulades. Je n’ai jamais été menacé physiquement, mais c’est vrai que les gens sont parfois assez vindicatifs, ils ne comprennent pas. […] Je ne me vois pas rester à rien faire, mais on verra dans trois ans.