Un salon du bien-être s’est tenu le 14 mai à la ferme du Manet, à Montigny-le-Bretonneux. Une première sous ce format et sur ces lieux, mais pas pour les organisateurs, La Fabrique des événements. « Ça fait sept ans qu’on travaille ensemble, et on a organisé des événements sur Maurepas, évoque Christèle Maurin, une des organisatrices. À plusieurs reprises, on nous a dit qu’il faut voir plus grand. On a préféré assurer d’abord des Salons plus modestes […]. L’expérience qu’on a acquise nous permet de dire : ‘‘On a fait ce Salon, on est conscients du travail et de la tâche que ça demande’’. »
Cette Élancourtoise, lithothérapeute, (pratique de médecine non conventionnelle utilisant le pouvoir des pierres et minéraux au contact de la peau), estime que « ça manquait de Salons de bien-être, et on nous a tellement réclamés ». Elle s’est alors associée à Loëtitia Jeambrun, réflexologue (technique consistant à soulager les tensions en massant du bout des doigts les zones douloureuses) depuis six ans à Chevreuse, pour monter cet événement. « Je trouve que la ferme du Manet a un cachet, et avec le bois, c’est très nature », confie cette dernière, insistant aussi sur l’importance de créer du « lien entre les exposants » et une « émulsion entre les exposants ».
Des exposants au nombre d’une trentaine, répartis en différents pôles : mental, praticiens thérapeutes (massages, shiatsu, hypnose…), coaching – des personnes proposant un accompagnement de différentes façons, comme le bien-être avec la lithothérapie –, et un pôle gourmandise. Des exposants venus pour certains des environs, notamment de Montigny, d’Élancourt, de Maurepas ou encore de Chevreuse.
D’autres en revanche, venaient de plus loin en Île-de-France. Comme Alexandra Esquilat, venue de Seine-et-Marne, et qui a créé en 2017 son entreprise qui conçoit et vend des produits appelés Chouettibou, primés au concours Lépine en 2018 et en 2019 pour sa version pour animaux. Ces bouillottes sèches à l’épeautre bio et aux fleurs de lavande permettent de soulager des douleurs localement. Elles peuvent s’utiliser chaudes comme froides, suivant les maux. « C’est une belle alternative aux méchantes poches de gel, car ce n’est pas un froid agressif », assure sa créatrice, heureuse de la tenue du salon, notamment car « les gens ont sérieusement besoin du bien-être ».
Ce qui a pu se ressentir à travers l’engouement suscité par l’événement qui a attiré 130 personnes en sept heures, selon les organisateurs. Parmi eux, des professionnels du bien-être, comme Anaïs. « Pour moi, c’est l’occasion de venir rencontrer d’autres thérapeutes du bien-être, juge cette naturopathe fraîchement installée à Montigny, qui a créé il y a quelques mois son entreprise, Végétalement Anaïs. Je trouve ça chouette d’avoir des Salons comme ça dans le coin. Il y en a beaucoup sur Paris notamment, mais c’est intéressant de découvrir les personnes qui sont là de manière plus locale. »
Pour d’autres en revanche, venir à ce Salon était tout sauf une évidence. « Ma fille m’avait dit il y a deux semaines de cela : ‘‘Tu vas venir’’. J’ai dit non. Après, elle m’a dit [encore] : ‘‘Allez on y va’’. Je suis venue, et je ne regrette pas, c’est tellement diversifié, il y a toutes sortes de choses », confie Arlette, elle aussi ignymontaine. « On est surprises de l’engouement », se réjouit Christèle Maurin, qui l’annonce du coup : « Je pense que, l’année prochaine, nous occuperons les deux étages. […] L’année prochaine, nous serons en mesure de proposer des ateliers, des conférences, des exposants de qualité, et un espace au-dessus qui sera un espace praticiens au calme. »