Comme elle s’y était engagée durant la campagne des législatives, la députée Renaissance de la 10e circonscription des Yvelines, Aurore Bergé, vient de lancer la première phase de sa grande participation citoyenne. La présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale souhaite ainsi recueillir le sentiment de ses concitoyens sur des enjeux de société comme la santé et l’autonomie, la transition écologique ou encore la refondation de l’école.

Trois débats thématiques

« J’ai souhaité que cela se fasse un peu sous la forme du grand débat, explique Aurore Bergé. Je suis là pour écouter et que chacun puisse exprimer ses attentes, mais également ses niveaux de contraintes parce que l’on ne peut pas se contenter de ressenti. C’est la raison pour laquelle nous avons ce soir des élus, des professionnels de santé et des citoyens. Je souhaite vraiment créer le dialogue. »

Trois rendez-vous donc, dont le premier s’est déroulé jeudi soir dernier en mairie de Maurepas, avec pour thème la santé et l’autonomie. Plus d’une centaine de personnes avaient répondu à l’invitation de la députée, dont des élus et maires, la directrice de l’hôpital de Rambouillet, le directeur départemental de l’Agence régionale de santé, des professionnels de santé et des habitants de la 10e circonscription des Yvelines. Dans la salle, un policier parisien, habitant du sud Yvelines, est venu pour « échanger ». « Je n’ai pas d’attentes particulières, mais c’est l’occasion de faire des propositions et d’exprimer des idées », affirme-t-il.

Une restitution à l’automne

Deux autres rendez-vous devraient donc avoir lieu : le premier en mai sur la refondation de l’école, et le second en juin sur la transition écologique (les dates et lieux ne sont pas encore connus). « Je ferai une restitution globale de ces trois débats à l’automne, assure la députée de la 10e circonscription des Yvelines. Grâce à mes fonctions de présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, j’aurai l’occasion de faire remonter les propositions qui auront été faites. » Et de préciser : « L’idée, c’est que l’on puisse trouver des solutions, que ce soit localement ou sur un plan plus national. Tout le monde a des attentes sur ces thématiques de société. Les enjeux sont importants. »