Le Comité national d’action sociale (CNAS) change de siège, mais reste à Guyancourt. Depuis le 26 janvier dernier, le leader de l’action sociale des personnels territoriaux a emménagé dans de nouveaux locaux. Des locaux situés place des frères
Montgolfier, soit à 300 m des précédents, dans le parc Ariane, que le CNAS a occupés pendant près de 25 ans. Ils abritent le siège national de l’organisation, ainsi que l’antenne Île-de-France/Outre-mer. Une centaine de personnes, sur les 217 œuvrant au total au sein du CNAS et de ses sept antennes régionales, travaillent dans ce nouvel écrin de 5 000 m². « Un nouvel environnement propice à l’épanouissement, personnel et professionnel, au travail bien fait », selon les mots employés par René Régnault, président du CNAS, lors de l’inauguration, le 21 mars.

L’organisme pourra y poursuivre son travail à destination des agents de la fonction publique territoriale et des salariés territoriaux, cœur de l’action du CNAS, et ce dans différents domaines. « Nous avons 87 prestations diverses et variées », souligne René Régnault. Notamment des aides de plusieurs types, des services de billetterie, de réservation de spectacles, de séjours vacances, ou encore des prestations autour de la rentrée scolaire. « On est beaucoup sur le culturel, tout ce qui contribue à l’épanouissement et au rayonnement d’un agent et de sa famille, […] tout ce qui permet à l’agent de s’équiper depuis la voiture, la machine à laver, en passant par l’habitation, que l’on rénove. Nous avons aussi un volet sur l’accession sociale à la propriété », ajoute le président du CNAS, qui a aussi été, de 1995 à 2014, maire PS de Saint-Samson-sur-Rance, petite commune d’environ 1 600 habitants située dans les Côtes-d’Armor.

« Véritable comité d’entreprise au service des collectivités territoriales »

« Véritable comité d’entreprise au service des collectivités territoriales et de leurs établissements publics », comme l’organisme se définit, le CNAS compte aujourd’hui 21 000 structures adhérentes, contre 6 000 lors de l’inauguration de son ancien siège de Guyancourt en 1999. À SQY, des Villes comme Élancourt et Guyancourt adhèrent au CNAS. 900 000 agents sont bénéficiaires du CNAS dans toute la France, alors qu’ils étaient 150 000 il y a 24 ans. Cet essor rendait nécessaire la vente des ex-locaux, devenus « sous-dimensionnés, peu fonctionnels, moins performants, avec des services à l’étroit  », estime René Régnault.

Exit donc Galaxie, du nom de l’ancien siège, que le CNAS a mis en vente, et place au bâtiment Energia, où se situe le nouveau. Alors que les anciens locaux étaient « dispersés sur plusieurs bâtiments », cette fois, « on regroupe tout le monde, c’est plus pratique pour les échanges, la convivialité, et ça nourrit les relations quotidiennes qu’il y a entre les gens », se réjouit le président. Sur trois étages, le nouveau lieu comprend notamment une salle de réunion pour les commissions, un amphithéâtre de 90 places pour les séances du conseil d’administration, un espace restauration, un parking souterrain sur deux niveaux, ou encore deux vestiaires composés notamment de trois douches pour Personne à mobilité réduite (PMR). Le bâtiment est aussi, par ses matériaux, conforme aux dernières normes écologiques, et profite d’une luminosité importante grâce à des cloisons vitrées et traversantes.

Ce nouveau siège a tout de même coûté pas loin de 25 millions d’euros au CNAS, qui en est propriétaire. Ce dernier a dû débourser 4,8 millions d’euros pour les travaux d’aménagement, qui ont duré près de deux ans, auxquels s’ajoutent 20 millions pour l’achat du bâtiment. Un investissement se voulant à la hauteur des ambitions du CNAS, qui vise le million de bénéficiaires en 2026. Et René Régnault l’affirme, cet objectif « n’est pas la fin, c’est une étape ».