Youssef Chibhi, ex-entraîneur du FC Versailles, condamné à huit mois de prison avec sursis

Youssef Chibhi, l’ancien entraîneur du FC Versailles, a été condamné par la justice à huit mois de prison avec sursis pour avoir filmé plusieurs femmes sans qu’elles le sachent.

Youssef Chibhi, l’ancien entraîneur du FC Versailles, a été condamné par la justice, le mercredi 22 mars, à huit mois de prison avec sursis pour avoir filmé plusieurs femmes à leur insu.

En effet, nous relations dans notre édition du 30 août 2022 que l’entraîneur de l’époque était visé par une enquête judiciaire pour voyeurisme. Il avait été mis à pied par le club en novembre 2022.

Son procès s’est donc déroulé le mercredi 22 mars sous le régime de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Elle présume que le mis en cause reconnaît les faits et accepte la peine prononcée par le procureur de la République. Cette peine est ensuite homologuée par un juge. Néanmoins, la CRPC n’empêche pas l’ex-entraîneur de faire appel, sous dix jours. Le cas échéant, il renouerait avec la présomption d’innocence.

Sept parties civiles présentes lors du procès à huit clos

« Aux huit mois de prison avec sursis, le parquet a ajouté une obligation de soins. Lors de l’audience à huis clos de ce mercredi, sept parties civiles étaient présentes. Youssef Chibhi avait été placé en garde à vue en juin dernier, dans les locaux de la sûreté départementale des Hauts-de-Seine, pour des faits reprochés datant de la période comprise entre octobre 2020 et juin 2022 et commis à Clichy-la-Garenne », relate un article de 78actu.
C’est une jeune femme qu’il avait recrutée pour garder son chat qui avait lancé la première accusation. « Dans l’appartement, elle avait découvert des bandes dessinées pornographiques et des jouets sexuels laissés en évidence. Et surtout, une caméra miniature et une boîte contenant des cartes mémoires. À l’intérieur, il y avait des vidéos d’elle sortant de son bain », poursuit 78actu.

Au total, les enquêteurs avaient trouvé près de 350 gigaoctets de vidéos, comprenant plusieurs femmes filmées à leur insu. « Cela avait permis d’établir la qualification d’atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne, présentant un caractère sexuel », conclut l’article de nos confrères.