Face aux enjeux cruciaux de transports en commun en Île-de-France, aux difficultés quotidiennes que connaissent les Parisiens et les Franciliens, auxquelles s’ajoutent dorénavant des problèmes de recrutement de conducteurs de train, la région Île-de-France (dont dépend Île-de-France Mobilités, IDFM), la ville de Paris ainsi que les sept départements franciliens ont adressé une demande commune à l’État pour un « contrat de plan État-Région transport ambitieux de 10 milliards d’euros », expriment les collectivités locales dans un communiqué.
Elles assurent que l’Île-de-France a « souffert de sous-investissements dans les infrastructures de transport depuis des années » alors même que le réseau francilien supporte à lui seul « 70 % des voyageurs de la SNCF ». Rappelant également les enjeux climatiques et environnementaux, les enjeux d’attractivité et de qualité de vie pour la première région économique de France et l’une des premières en Europe, les élus demandent donc à l’État d’y mettre les moyens.
60 % à la charge des collectivités
« Les transports représentent un enjeu crucial pour l’attractivité et la qualité de vie de nos territoires. Nous attendons de l’État qu’il prenne ses responsabilités en s’engageant à la hauteur des enjeux aux côtés des collectivités », a souligné sur Twitter Pierre Bédier (LR), président du département des Yvelines. Alors, pour faire bonne mesure, les collectivités locales précisent qu’elles sont « prêtes et pleinement mobilisées : la région Île-de-France s’engage à mettre 4 milliards d’euros et la ville de Paris et les Départements 2 milliards, soit 60 % du total pour les collectivités locales. Alors que le mandat de négociation de l’État sur le CPER a déjà pris un an de retard, les collectivités attendent aujourd’hui de l’État qu’il prenne enfin ses responsabilités et des engagements financiers à la hauteur des enjeux, soit 4 milliards, c’est-à-dire 2 € investis par l’État pour 3 € investis par les collectivités ».
La région Île-de-France, la ville de Paris ainsi que les sept départements franciliens ont conclu leur propos en précisant que « […] ces investissements sont indispensables à la régénération et à la modernisation du réseau francilien qui bénéficie à toutes les régions françaises dont les trains arrivent en Île-de-France […]. »
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