Le jeudi 16 février, Aurore Bergé, députée Renaissance de la 10e circonscription des Yvelines, a reçu le prix de députée de l’année. Un prix décerné par un jury de journalistes de la revue Le Trombinoscope, l’annuaire du monde politique. Une distinction que la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale prend avec beaucoup de reconnaissance.

La reconnaissance du travail

Contactée par La Gazette de Saint-Quentin-en-Yvelines, elle a exprimé ce que cela représentait pour elle. « C’est vraiment un honneur, explique Aurore Bergé. C’est un prix d’autant plus intéressant qu’il est remis par des journalistes qui suivent les parlementaires et leur travail depuis longtemps. Et je crois que c’est ça ce prix, la reconnaissance du travail. À la fois avec l’élection à la tête du groupe Renaissance, car c’était vraiment une élection avec plusieurs candidats, mais aussi les initiatives parlementaires avec bientôt la constitutionnalisation du droit à l’IVG (Interruption volontaire de grossesse, Ndlr), la protection de l’enfant, la protection des propriétaires contre les squatteurs. »

Et de poursuivre sur le climat actuel et le travail qui reste à accomplir durant le reste de cette mandature. « Aujourd’hui, nous avons un Parlement fort, exigeant, qui sait se faire respecter, se faire entendre, et ce dans la dignité des débats. Car nous avons vu beaucoup d’hystérie ces derniers temps. L’Assemblée nationale est plus diverse maintenant dans sa composition avec l’extrême droite et la Nupes. Personnellement, j’ai du mal à voir cela comme une chance,mais cela montre bien que les combats politiques se mènent à l’Assemblée nationale. »

Un prix fruit encore une fois du travail. « Maintenant, s’il y a bien une qualité que l’on peut me reconnaitre, c’est que je bosse, et j’ai toujours bossé. J’ai été élue députée, réélue avec plus de voix encore et je sais que le groupe travaille et que nous faisons avancer les dossiers. Il me paraît important d’avoir des convictions comme celles que j’ai pour le droit des femmes pour lesquelles je me suis toujours engagée, pour la dignité humaine. Les députés sont des gens qui servent à quelque chose, même si on ne partage pas forcément leurs convictions. C’est tout cela la distinction qui m’a été remise, pour moi. »

Et Aurore Bergé ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « À la tête de ce groupe parlementaire, il faut incarner 170 député(e)s, 170 personnalités, caractères avec chacun son parcours et c’est ça le vrai défi. Faire en sorte que chacun trouve sa place et puisse exister. »

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