L’Estaca, école d’ingénieurs spécialisée dans les mobilités et dont l’un des campus est situé à Montigny-le-Bretonneux, a présenté le 2 février son plan stratégique à l’horizon 2030. Un plan se voulant très ambitieux et ayant pour objectif de faire de l’Estaca « l’école d’ingénieurs référente pour les mobilités durables répondant aux nouveaux enjeux environnementaux, sociétaux et numériques », affirme l’école dans un communiqué. Le plan se décline en six axes.

Le premier axe consiste à améliorer « les conditions de vie et d’accueil des étudiants, en favorisant l’épanouissement individuel, l’égalité des chances, la diversification des compétences (cours électifs, individualisation des parcours, pédagogie innovante et diversification des profils des entrants) », détaille l’école. Le deuxième axe concerne la sécurisation et diversification des « ressources financières, humaines et techniques » de l’école, en développant « les subventions et partenariats » et en proposant « de nouvelles formations pour profils étudiants, apprentis, salariés et internationaux », expose le communiqué.

À Montigny, un mastère préparant « les futurs acteurs des nouvelles mobilités »

Le troisième axe concerne directement le campus de Montigny-le-Bretonneux, dit campus Paris Saclay. Il vise à intégrer les enjeux des transitions écologique, numérique et sociétale et dans ce cadre, un mastère mobilités décarbonées et nouvelles énergies ouvrira sur ce campus en octobre prochain. « Ancrée au cœur des besoins émergents des transports aéronautique, automobile, urbain, ferroviaire et naval, cette formation vise à préparer les futurs acteurs des nouvelles mobilités. L’objectif est de concevoir, d’optimiser des moyens de transport répondant aux enjeux de la mobilité décarbonée et de réduire l’impact environnemental », indique l’Estaca sur son site internet. Les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes pour intégrer ce mastère. Elles se termineront en juillet prochain. Ce cursus s’étendra sur un an et sera composé de 450 heures de formation et 24 semaines en entreprise.

Quatrième axe de développement de l’Estaca : le déploiement des « alliances, réseaux et de la mutualisation, en renforçant les partenariats et collaborations avec les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche et en développant des liens forts avec les industriels », développe le communiqué. Le cinquième axe ambitionne de poursuivre « une croissance maîtrisée et une diversification, en offrant un large panel de programmes de formation et en développant la formation tout au long de la vie ». Ainsi, le campus de Laval va bénéficier de travaux d’extension de mars à la rentrée prochaine, permettant au site de doubler sa superficie. Dans la foulée du campus de Bordeaux, inauguré en octobre dernier (et pour l’instant hébergé provisoirement dans les locaux d’une autre école), l’Estaca projette d’ouvrir un 4e campus en France, et vise un nombre total de 4 000 étudiants d’ici 2030 (contre 2 500 actuellement).

Enfin, le sixième axe consiste à « développer l’attractivité à l’échelle nationale et internationale afin d’être identifiée comme une marque à part entière, reconnue pour son excellence au travers de labellisations et certifications. Et en adoptant un positionnement différenciant de bac+3 à bac+8 », avance le communiqué, citant par exemple le label ISO 9001 sur la qualité des savoir-faire et des compétences. Le plan stratégique se décompose en trois phases. La première, jusqu’en 2024, « permettra d’accélérer la transformation en se concentrant sur les priorités opérationnelles », tandis que la deuxième phase, en 2025-2026, doit « consolider le développement de l’Estaca pour le déploiement de nouveaux programmes en 2026 », et que la dernière phase, de 2027 à 2030, « permettra de projeter l’école à plus long terme », énumère le communiqué.

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