La Banque populaire Val de France (BPVF) accueillait du 13 au 16 février, au sein de son siège situé à Montigny-le-Bretonneux, neuf élèves du collège Youri Gagarine, situé à Trappes, dans le cadre de leur stage de 3e. Quatre jours qui ont permis, en collaboration avec la Fondation agir contre l’exclusion (Face) Yvelines – qui accompagne les entreprises dans leur engagement sociétal –, de faire découvrir les métiers de la banque à ces jeunes.

« L’objectif est de permettre à ces élèves [de] découvrir le monde de l’entreprise en général, leur montrer qu’il y a différents métiers dans l’entreprise, explique Virginie Cagnard, chargée de mission chez Face Yvelines, rencontrée sur place le 16 février. Les stages dans les grandes entreprises, souvent il y a différents services, donc ils peuvent voir tous les métiers, et parfois, ça peut les faire réfléchir sur leur orientation. » Elle ajoute que ce stage leur a aussi fait connaître une entreprise « où peut-être ils n’auraient pas eu l’opportunité d’aller », et permis de « changer les idées » que l’on peut se faire de la banque, un milieu où « il y a beaucoup de métiers ».

« Traditionnellement, les métiers de la banque ne sont pas des métiers qui attirent en première instance, abonde Philippe Triboulet, directeur diversité et accompagnement RH des transformations à la BPVF. On n’a pas vocation à transformer tous les jeunes que nous recevons en futurs banquiers, mais on a eu le sentiment qu’ils ont découvert un univers qu’ils ne connaissaient pas, et au gré des différentes questions qu’ils ont pu nous poser, on était heureux d’avoir pu les renseigner, ça a donné le sentiment qu’ils s’intéressaient vraiment à ces métiers qui sont encore largement méconnus. »

C’est la troisième fois que le groupe travaille avec le collège Gagarine dans le cadre de ces stages. Durant ces quatre jours, les collégiens ont assisté à des interventions de différents collaborateurs de la BPVF sur leur métier et participé à des ateliers et des quiz. Ils ont pu relater leur expérience lors de la dernière journée en prenant à tour de rôle la parole devant plusieurs responsables de la BPVF. L’une d’entre eux, Varshmy, avait même préparé une présentation PowerPoint. Elle affirme avoir été « particulièrement intéressée » par la fonction de conseiller clientèle professionnelle. « Elle nécessite de la réactivité, de la détermination, juge-t-elle. Je suis une personne très réactive et déterminée, et je suis aussi une personne très organisée. Et soigneuse. Je sais garder mon calme. C’est aussi un métier où on apprend constamment. J’adore apprendre et restituer de nouvelles choses. Je suis une personne très investie dans mon travail et très curieuse. »

« J’ai découvert des métiers qui pourraient m’intéresser, poursuit la jeune trappiste. La seule difficulté, c’est le fait d’être dans une pièce sans aucune lumière extérieure. » Son camarade Enzo, lui, estime avoir découvert « plein de choses », notamment « qu’il y avait des stéréotypes sur la banque » et que l’on pouvait « aussi parler communication et diversité » dans ce type d’entreprise.

La diversité, l’un des maîtres-mots de la BPVF, assure Philippe Triboulet : « On est engagés sur les sujets de diversité depuis de nombreuses années. […] On a une volonté affirmée d’aller chercher tous les talents où qu’ils se trouvent, et aller chercher des talents où qu’ils se trouvent, c’est mener une politique de diversité qui se veut la plus inclusive possible. » Il dresse « un excellent bilan » de ces quatre jours passés avec les collégiens : « Ils étaient attentionnés, curieux, sans filtre, comme on peut l’être à cet âge, et il y a eu de très bons moments de partage, se réjouit-il. Donc rien que pour cela, nous sommes satisfaits. »