Tout comme sa maison mère Suez, la Société des eaux de Versailles et de Saint-Cloud, la Sevesc, s’engage pour favoriser l’inclusion. C’est pour cette raison que Philippe Grand, directeur général de la Sevesc, a décidé de mettre en place dans son entreprise le plan d’action appelé « Les entreprises qui s’engagent ». Une opération nationale « en faveur de l’inclusion grâce à des actions concrètes ».
« Dans le plan d’action, j’ai 14 actions et il y en a une qui est claire, c’est : “ Je m’engage à faire découvrir nos métiers et à accueillir des jeunes de 3e ” », poursuit Philippe Grand le vendredi 18 février. Cette journée était l’occasion de dresser le bilan des cinq jours précédents. Du 14 au 18 février, des élèves de troisième du collège Youri Gagarine sont venus découvrir une partie des 47 métiers de l’entreprise qui permettent de distribuer et de traiter l’eau de 400 000 habitants répartis entre les Yvelines et les Hauts-de-Seine.
« Dans le cadre de l’inclusion, on peut proposer un stage pour des jeunes qui n’en trouvent pas », raconte Philippe Grand, qui a fait appel à la fondation Face Yvelines (Fondation agir contre l’exclusion, fondation nationale ayant une antenne dans le département depuis 2016, Ndlr) pour être mis en relation avec des élèves de Saint-Quentin-en-Yvelines, venant de quartiers prioritaires, qui étaient en recherche de stage.
« On sait que l’accès à l’emploi, il passe souvent par les stages, ou les petits boulots et on a besoin de Face pour ouvrir nos métiers à la diversité. […] C’est quelque chose qui est une vraie force, je suis de plus en plus convaincu par ça », estime le directeur général.
Durant cette semaine de stage, les élèves ont, grâce à cette démarche, pu découvrir le monde de l’entreprise et une panoplie très large de métiers. Ils ont, entre autres, pu visiter une usine de production, découvrir la station d’épuration d’Élancourt ou encore participer à des ateliers sur les fuites dans les réseaux. Manon Sellam, chargée de mission marketing et innovation, qui les a accompagnés durant toute la semaine, raconte : « On a vraiment essayé de leur faire le cycle de l’eau avec l’usine et la station d’épuration, les différents métiers, des interventions sur le terrain, les plombiers, les fontainiers. »
Lors de la réunion du 18 février, quatre d’entre eux ont pu revenir sur leur expérience et sur le programme de la semaine. Tous sont d’accord pour dire que leur stage a été intéressant et enrichissant. « Ce que j’ai bien aimé, c’est voir un petit peu tous les métiers, voir comment ça s’organise, voir comment on a l’eau qui sort du robinet. Je ne pensais pas que c’était avec autant d’étapes », affirme la jeune Nihal. Un sentiment partagé par son voisin Adam qui ne pensait pas « qu’il fallait faire tout ça pour avoir de l’eau ».
Christian, lui, a apprécié la visite des usines. De son côté, Aymen explique avoir « beaucoup aimé le stage », surtout car cela lui a permis de changer la « mauvaise image de l’assainissement et des stations d’épuration » qu’il pouvait avoir jusqu’à maintenant. Simple regret des quatre collégiens, ne pas avoir pu manipuler un peu plus lors des visites. « Je pense que ce qu’ils ont le plus aimé, c’est les usines et la station où ils voient vraiment le fil conducteur, c’est concret », réagit Manon Sellam.
Selon Philippe Grand, ce bilan est plus que bénéfique : « Ce que je retiens, peut-être la synthèse de vos retours, c’est que l’on va reconduire ça, peut-être dans cette formule-là, […] mais avec un peu de manip type laboratoire, pour les prochains. » Un bilan bénéfique également, car il pourrait mettre en valeur ces métiers de l’eau et de l’assainissement qui sont divers et variés, ouverts à tous et à toutes. « L’idée, c’est peut-être de créer des vocations », souligne le directeur général.
La Sevesc, une entreprise qui recrute
La Sevesc, (Société des eaux de Versailles et de Saint-Cloud, filiale de Suez, Ndlr) propose fréquemment de nombreux postes, dans des domaines divers et variés, puisqu’elle regroupe 47 métiers différents. « On a encore quatre postes à pourvoir sur la Sevesc, et je ne parle que des Yvelines », indique ainsi Philippe Grand, directeur général de la Sevesc, le vendredi 18 février. En tout, 250 collaborateurs font partie de la société qui alimente et traite l’eau de plus de 400 000 habitants dans les Yvelines et dans les Hauts-de-Seine.
« On a souvent du mal à en trouver, on a ce qu’on appelle des métiers en tension, […] donc l’idée aussi, c’est de faire connaître les métiers pour qu’on puisse proposer des CDI », précise Philippe Grand. Le directeur général l’affirme, une fois encore c’est à l’inclusion que la priorité est donnée. « On est sur un territoire où il y a de la recherche, de l’emploi, et nous, on a la demande, insiste Philippe Grand. […] Il faut des stagiaires du coin […] demain pour les emplois, c’est pareil. Aujourd’hui, je crois que ce côté local est important. »
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CREDIT PHOTO : SEVESC