Le parc des sports Guy Boniface, désormais appelé « complexe tennis et sportif Guy Boniface », s’est transformé. Les travaux qui avaient commencé en octobre 2021 sont désormais achevés. Le nouvel équipement a été construit à la place d’un ancien terrain de football en stabilisé qui était devenu vétuste et n’était plus aux normes.

Désormais, impossible de passer à côté sans y prêter attention tant les couleurs des huit nouveaux courts de tennis flattent la rétine. « L’équipement ouvre au public le lundi 9 janvier. Nous sommes sur les dernières finitions et le club de tennis est en train de transférer son activité des anciens locaux aux nouveaux », explique Thierry Michel (LR), premier adjoint chargé des finances, de l’événementiel et des travaux, joint par La Gazette le 5 janvier.

Les huit nouveaux courts de tennis sont en « greenset », un matériau optimal pour la pratique de ce sport.

« Ce déplacement du complexe tennis et sports a été initié dans le cadre de l’aménagement du futur quartier des IV Arbres avec notamment l’implantation du commissariat dit ‘‘du futur’’, labellisé ainsi par le ministre de l’Intérieur », poursuit l’élu.

Huit cours de tennis au total ont donc pris place dans ce nouveau complexe sportif : quatre en intérieur sous la nouvelle halle, cette dernière étant d’une surface d’environ 2 500 m², et quatre en extérieur sur une surface à peu près équivalente. Ces huit nouveaux courts ont été construits en « greenset », un matériau en résine synthétique idéal pour la pratique du tennis, notamment pour les courts extérieurs, car c’est un matériau qui sèche très vite lorsque la météo se montre capricieuse. Les travaux ont coûté « un peu plus de 3,5 millions d’euros HT avec des subventions obtenues du Département, de l’Agglomération, ainsi que de la Fédération française de tennis (FFT) ».

« La structure de cette halle nouvelle génération est en bois. C’est une filière de bois française que nous avons fait travailler, avec des arbres qui proviennent des Vosges. L’idée, c’est d’être moins consommateur d’énergie. Nous avons fait avec cet équipement quelque chose de performant », se félicite le premier adjoint.

Du tennis mais pas uniquement

Également joint par La Gazette, Olivier Springer, directeur général des services à Élancourt, explique que « traditionnellement, les bâtiments où se trouvent les courts de tennis sont très peu chauffés en France. On ne chauffait déjà pas les anciens, on ne chauffera pas non plus les nouveaux, mais nous avons des bâtiments extrêmement bien isolés. Nous avons travaillé à la fois sur l’isolation et la ventilation pour procurer un confort de jeu, y compris lors des périodes plus froides. Sur l’équipement précédent le sol pouvait devenir très glissant, une problématique qui ne sera plus le cas sur ces nouveaux terrains. »

Viennent s’ajouter à l’ensemble de nouveaux locaux, adaptés à la norme RT 2020 (avec un club-house, deux vestiaires avec douches et sanitaires, des bureaux pour les associations ainsi que des locaux techniques et de rangement). Le tout sera accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR).

L’équipement ne sera pas uniquement consacré à la pratique du tennis. Des sports plus traditionnels seront proposés, notamment en direction des scolaires, comme avec les enfants de l’école du Berceau.

« Les enfants, qui aujourd’hui prennent un bus pour se rendre dans un gymnase, viendront à pied s’entraîner dans cet équipement qui ne sera pas utilisé en permanence. Nous avons des sections tennis qui sont en train de se mettre en place dans des collèges et lycées. Ils pourront bénéficier de cet équipement qui s’ouvrira également à l’extérieur, comme aux comités d’entreprises (CE), dont un certain nombre nous sollicitent pour des sports en salle ou en extérieur », continue Thierry Michel.

« Le bâtiment a été réfléchi, dans sa conception et dans la gestion des espaces, pour pouvoir bénéficier de cette grande halle afin d’avoir une surface imposante pour les autres activités en plus du tennis », explique Olivier Springer. « Nous souhaitons par exemple organiser le forum des associations pour la rentrée prochaine grâce à la modularité du bâtiment », conclut le premier adjoint.

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