Le terrain de football en stabilisé situé au parc des sports Guy Boniface, à Élancourt, ne sera bientôt plus. D’ici la fin de l’année, il laissera place à un nouveau complexe de tennis. « C’est un terrain d’entraînement qui était de moins en moins utilisé par les clubs de sports de grand jeu (football et rugby, Ndlr) car le matériau est assez dégradé et pas du tout aux normes », explique Frédéric Pélegrin (SE), adjoint au maire en charge de l’aménagement et de l’urbanisme.

Le terrain des anciens courts libéré pour laisser place au futur commissariat

Il ajoute que ce futur complexe répondra à « trois objectifs : libérer le site [des actuels courts] pour le début du projet de commissariat d’agglomération, renouveler les infrastructures de pratique du tennis, car elles sont vieillissantes, [et] préparer le renouvellement plus global du site des IV Arbres, qui connaîtra dans les années et décennies qui arrivent une mutation urbaine. »

Les terrains de tennis actuels – six en extérieur et trois en intérieur – situés au Nord du parc des sports, au niveau du rond-point des Trois Oies, le long du boulevard Bernard Grégory, resteront accessibles pendant la construction des nouveaux, même si les actuels courts extérieurs « eux, vont être limités jusqu’à l’automne », précise l’élu, car le chantier du futur commissariat doit s’installer en septembre. « Le commissariat va juste s’implanter pile-poil en lieu et place des terrains extérieurs, détaille-t-il. Il y aura aussi toute une installation de parkings concernant ce commissariat […]. Il y a un travail de terrassement très important, donc je pense que l’automne [prochain] va être consacré à ça. »

Mais dès la fin 2021 donc, doit intervenir la livraison du futur complexe tennistique, côté Est du parc des sports, au bord de la RD58. Il comportera quatre courts intérieurs dans une halle de 3 100 m², quatre en extérieur sur 2 800 m², une allée de desserte des courts extérieurs, un espace vestiaires et sanitaires, des espaces paysagers, deux bureaux pour les activités associatives, ou encore une partie club-house, articulée entre l’extérieur et l’intérieur, ainsi qu’un abri à vélos, tandis que le parking de l’Agora sera utilisé par les usagers venant en voiture.

Le futur complexe comportera notamment quatre courts intérieurs, quatre en extérieur, un espace vestiaires et sanitaires, deux bureaux, et une partie club-house.

Les terrains seront en greenset. « C’est un type de résine adapté au tennis, de manière à avoir un sol sportif de qualité et sauvegarder une garantie décennale, développe Frédéric Pélegrin. L’idée a été de trouver une surface de jeu polyvalente, […] qui réponde aussi bien à des joueurs expérimentés que débutants. […] On cherche à faire quelque chose d’utilisable par tout le monde, car non seulement il y a un club, une association qui utilise l’équipement actuel, mais, dans le futur équipement, on envisage éventuellement d’autres usagers comme les scolaires, par exemple. »

Le complexe dans son ensemble comptera un terrain de moins que la structure actuelle, mais disposera d’un court couvert en plus. Un atout que met en avant Frédéric Pélegrin, qui fait aussi remarquer que le bâtiment abritant les courts existants est « un vieil hangar qui a au moins 30 ans, qui a beaucoup de problèmes d’étanchéité », et où « il arrive qu’il pleuve […] par certaines fuites » et que le sol soit glissant et donc impraticable.

Un complexe « écoresponsable »

Dans un communiqué, la municipalité élancourtoise assure aussi que le nouveau complexe sera « écoresponsable » et qu’elle a fait « le choix d’une infrastructure modulable, durable et esthétique ». « Il a été décidé de ne pas chauffer la future halle de tennis, mais, par contre, on va très bien l’isoler, affirme Frédéric Pélegrin. Même en été, on cherchera à ce que la température ne monte pas trop haut, et, en hiver, à ce qu’elle ne descende pas trop bas, pour éviter ces phénomènes d’humidité, et sera adjoint non pas un chauffage, mais une ventilation pilotée (programmée en fonction des degrés d’humidité, pour éviter l’excès d’humidité et les dépenses de chauffage inutiles, Ndlr). »

Le budget pour ce nouvel écrin s’élève à 3,5 millions d’euros HT (3,866 millions d’euros TTC), dont 1,8 million d’euros HT à la charge de la commune. Les travaux devaient commencer ce mois-ci, pour dix mois. Ce projet sera aussi l’occasion, plus largement, pour la Ville « de réfléchir à la réaffectation des terrains de sport, de grand jeu de manière générale, puisque, […] pour une ville de 26 000 habitants, on est presque suréquipés », note Frédéric Pélegrin.

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