Le mercredi 14 décembre, le groupement d’intérêt économique ARGOS a informé les services de police d’Élancourt de la géolocalisation d’une Peugeot 3008 volée dans la commune de Trappes au sein d’un garage situé avenue des Frères Lumière.

Les effectifs de la Bac (Brigade anti-criminalité) ont alors mis en place une surveillance discrète aux abords du garage. Quelques minutes plus tard, les forces de l’ordre ont remarqué un véhicule similaire au signalement fourni par la société ARGOS, mais avec une plaque d’immatriculation différente, sortir du garage.

Un vol qui aurait été commis dans la nuit du 3 au 4 décembre

Les fonctionnaires de la Bac ont décidé de le contrôler. Le conducteur a accéléré, refusant d’obtempérer aux injonctions des policiers. Ce dernier a fini par perdre le contrôle du véhicule pour aller percuter un trottoir. Il a essayé de s’enfuir à pied avant d’être rattrapé puis interpellé.

Les premières vérifications ont démontré que ce véhicule était maquillé, c’est-à-dire qu’il circulait avec de fausses plaques d’immatriculation. Des recherches effectuées par le groupe des atteintes aux biens de la sûreté urbaine d’Élancourt saisi de l’enquête ont mis en évidence que la voiture avait été volée durant la nuit du 3 au 4 décembre 2022 dans la commune de Garches dans les Hauts-de-Seine.

Le mis en cause, un homme à priori sans domicile fixe et âgé de 38 ans, a été placé en garde à vue. Le bornage effectué prouvait qu’il était présent à proximité du lieu du vol.
L’exploitation du téléphone de l’individu a aussi permis de découvrir la photo d’une liste d’immatriculations de Peugeot 3008 et 5008, non volées à ce jour. Interrogé, le trentenaire a déclaré avoir laissé son téléphone au commanditaire qui avait, lui même,  fait la photo.
Lors de son audition, il a expliqué avoir agi à la demande d’une tierce personne, moyennant une rémunération de 300 euros.

Il a affirmé que les clefs du véhicule lui avaient été fournies par ce commanditaire dont il taisait le nom, par peur de représailles. Sur instructions du parquet, le mis en cause a été déféré le 16 décembre pour une Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Il a fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français.

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