Jouer à des jeux vidéo en se déplaçant soi-même physiquement dans une arène de 500 m². EVA (Esports virtual arenas), entreprise considérée comme le leader mondial du
e-sport en réalité virtuelle, a ouvert le 5 décembre à Maurepas, dans la zone Pariwest, une nouvelle salle. La 16e en France, et la 2e en Île-de-France après Beauchamp (Val-d’Oise), pour cette société créée en 2015 (2018 sous son nom actuel). La salle maurepasienne, d’environ 2 000 m², vient donc s’ajouter à la liste de celles déjà ouvertes par EVA, proposant un concept « assez unique », avance Éric Gerbault, gérant de cette salle.

« Le principe, c’est de proposer de la réalité virtuelle en espace libre. […] Les joueurs sont libres de se déplacer dans le jeu physiquement, contrairement à ce qu’on peut trouver dans les jeux vidéo classiques, détaille-t-il. Là, vous avez une vraie correspondance entre votre déplacement physique et le déplacement que vous voyez dans le jeu. Vous voyez votre propre personnage, vous-même, qui se déplace. Ça a un certain côté sportif, car vous avez une activité physique, et les jeux proposés sont des jeux avec un esprit compétitif. »

« Ce qui est séduisant dans ce projet, outre l’aspect sport, c’est qu’on a ce double aspect social, physique, qui change l’image qu’on a du gamer devant son écran à manger ses chips ou ses quartiers de pizza, poursuit Éric Gerbault. Et puis, c’est aussi un loisir abordable pour tout le monde, on n’a pas besoin d’être un gamer pour se faire plaisir. Par contre, si après on veut pouvoir évoluer dans les jeux et monter en niveaux, ça devient beaucoup plus sportif et compétitif. » EVA développe l’aspect compétitif à travers des tournois, notamment la 1re coupe de France EVA, qui s’est disputée cette année.

Munis de backpacks, sortes d’ordinateurs dans le dos, et d’un casque de réalité virtuelle, les joueurs se retrouvent immergés dans un monde virtuel et se déplacent dans des arènes de 500 m².

Ce concept proposé par EVA dans ses structures est unique en matière d’activité e-sport de jeux de tir, assure Éric Gerbault. Dans la salle maurepasienne, le même principe de jeu est adopté que dans toutes les autres salles du groupe. Munis d’un backpack, sorte d’ordinateur dans le dos, auquel est reliée une arme (factice bien sûr), et d’un casque de réalité virtuelle, les joueurs se retrouvent immergés dans un monde virtuel, et s’affrontent ou collaborent – suivant le mode choisi – dans trois types de jeux différents.

19 euros les 40 minutes

« Le jeu le plus important, sur lequel la marque a développé sa notoriété, c’est After-H, qui lui-même fonctionne en trois modes : domination (en équipe, il faut prendre une zone, Ndlr), chacun pour soi, et le mode kill, où le but est de tuer le plus rapidement possible l’ensemble des membres de l’équipe adverse, énumère Éric Gerbault. Ensuite, vous avez le jeu Zombies : vous êtes tous ensemble, et vous êtes assaillis par des zombies. Le 3e jeu, c’est Legend of Mars […] : vous êtes une équipe qui doit défendre un point attaqué. »

La Gazette a pu tester quelques modes, non sans un certain émerveillement notamment quant à la qualité graphique des cartographies de jeu. Les participants rencontrés, eux aussi, semblaient ravis. « C’est excellent, c’est ultra-immersif, la prise en main est super simple, on s’éclate, s’exclame-t-on au sein d’un groupe de collègues, notamment marqués par « le réalisme » et le fait que ce soit « vraiment nous qui bougeons, ce n’est pas juste un clavier et une souris ». La semaine test, organisée juste avant l’ouverture, s’est également avérée concluante, selon Éric Gerbault : « On a eu beaucoup de monde. […] On a vu tous les profils : des familles, des joueurs de tous âges, et tous les retours étaient positifs par rapport au jeu. »

Le tarif pour une partie s’élève à 19 euros par personne, pour 40 minutes. Un bar permet également de se restaurer au sein de la salle maurepasienne, qui devrait bientôt être suivie par d’autres, dont une autre dans les Yvelines, aux Mureaux, prévue pour début 2023.

CREDIT PHOTO 2 : EVA