Les abeilles, qui effraient bon nombre de gens, ne sont pourtant pas agressives. Elles ne piquent que si elles se sentent menacées. Or leur rôle est fondamental, notamment dans la pollinisation (c’est-à-dire qu’elles fécondent les plantes à fleurs, ce qui permet la création des graines et des fruits que nous consommons quotidiennement), auquel s’ajoute la production de miel. Contactée, Catherine Hatat, adjointe au cadre de vie à Voisins-le-Bretonneux et conseillère communautaire, nous a raconté la genèse de l’implantation des trois ruches municipales qui sont de type Dadant (le modèle standard chez les apiculteurs et le plus utilisé en Europe) implantées dans le parc de la Croix du Bois.

« Nous souhaitions, à notre arrivée en 2014, installer des ruches. Il se trouve qu’un habitant, apiculteur amateur, produisait déjà du miel dans son jardin. Il est venu nous voir avec un projet pour en installer dans la commune. Nous avions donc choisi à l’époque l’emplacement du parc municipal de la Croix du Bois. Et il se trouvait que l’agglomération de SQY possédait déjà des ruches ailleurs, mais ne souhaitait pas continuer l’implantation. Nous avons donc récupéré deux ruches de l’Agglomération et nous en avons acheté une troisième. Le tout a été installé dans le parc de la Croix du Bois », raconte l’élue. Depuis, le rucher est entretenu par un apiculteur vicinois qui produit le miel. « Sur la quantité produite, c’est très variable, mais nous en avons suffisamment pour l’usage qu’en fait la ville », poursuit l’élue. Miel récupéré par la municipalité « pour ensuite être offert (car nous n’avons pas le droit de le vendre) aux mariés, à l’occasion de baptêmes républicains, lors de la journée des nouveaux Vicinois, ainsi qu’à l’occasion de certaines journées conviviales que nous organisons dans la ville ».

« Les ruchers en ville ou en périphérie urbaine, c’est très utile car ça permet la pollinisation, sans abeilles nous n’aurions plus beaucoup de récoltes en France. Avec la loi zéro phyto que nous appliquons bien évidemment à Voisins, nous avons des fruits qui ne sont pas traités donc pratiquement bio », se félicite Catherine Hatat. Pour informer les habitants de la santé des abeilles (de race Buckfast), l’apiculteur publie régulièrement une lettre d’information. Dans celle du mois d’octobre, il y indique que « le rucher a été mis en position d’hivernage et son état sanitaire a été contrôlé. Pour cela, il convient d’ouvrir chaque ruche par une journée ensoleillée avec une température supérieure à 15 degrés ».

Le mois de novembre marque l’arrivée des gelées, du froid et de l’humidité. « La nature et les abeilles entrent progressivement au repos. La ponte de la reine diminue progressivement avec la baisse des températures et la population chute de plus de 50 % en quelques semaines. » Prochaine date pour en apprendre un peu plus sur les abeilles et l’état des ruches municipales, en janvier prochain quand sera publiée la prochaine lettre d’information.