Depuis quelques années, l’université de Paris-Saclay s’est engagée pour lutter contre toute les violences sexistes et sexuelles. Différentes actions sont menées tout au long de l’année avec comme « temps fort de la mobilisation, la semaine autour du 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ». Tolérance 0 et prévention pour tous et toutes en sont les maîtres mots », explique l’université dans un communiqué.

Pour la première année, l’université de Versailles Saint-Quentin-en-
Yvelines s’est engagée pleinement dans la démarche. Socrate, fils de sage-femme, parlait de faire « accoucher » les consciences des pensées qu’elles contiennent sans le savoir. C’est donc tout naturellement à l’initiative du cursus maïeutique, qui forme les sages-femmes à l’UFR de santé Simone Veil, que la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a été organisée. « L’idée est de permettre une meilleure information des étudiants, des enseignants et des personnels administratifs, explique Anne-Laure Habelski, sage-femme et enseignante à l’UFR de santé. C’est un focus supplémentaire à la formation initiale obligatoire des étudiants. L’intervention d’experts leur permettra aussi de savoir que le système de prise en charge existe et qu’ils peuvent le saisir le cas échéant. »

Conférences, stand d’information « en partenariat avec des associations comme France Victime 78 ou le réseau Refco », précise Anne-Laure Habelski, et une exposition sur les violences abordées dans le cinéma, prêtée par le département des Yvelines. « Nous espérons pouvoir rééditer l’expérience chaque année », conclut la sage-femme. De son côté, l’université de Paris-Saclay précise dans son communiqué qu’elle va « déployer un ambitieux plan de formation à destination de tous les étudiants et étudiantes. Ce plan de formation reposera, dès 2023, sur un parcours de sensibilisation de 1 h 30 en E-learning pour tous les nouveaux arrivants à l’université, quel que soit leur parcours ; un parcours de formation des membres des bureaux des associations ainsi que la formation des étudiant(e)s relais VSS […]sur tous les campus et de formations/sensibilisations à destination de ses 4 000 doctorant(e)s et de leurs 250 encadrant(es), financé par un appel à projet national obtenu en 2022. »

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