L’intersyndicale de France Télévisions s’est insurgée le 4 octobre dans un communiqué contre la nomination d’Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines et cheffe de file de la majorité à l’Assemblée nationale, au conseil d’administration du groupe audiovisuel public. « Le loup est dans la bergerie et la volonté de reprise en main politique est claire et nette », dénonce notamment le communiqué. Traditionnellement, le poste revient au président de la commission des affaires culturelles de l’assemblée, soit actuellement Isabelle Rauch, députée Horizons de Moselle. Interrogée par l’AFP, Aurore Bergé, néanmoins membre de cette commission, a répondu qu’elle ne comprenait « absolument pas où est le sujet ». « C’est un poste au conseil d’administration qui revient à la majorité et qui a été attribué à la députée la plus engagée sur les questions audiovisuelles, a-t-elle déclaré. J’ai été rapporteuse des projets de loi sur le sujet. J’ai porté l’amendement sur l’enjeu de compensation de la suppression de la contribution audiovisuelle publique pour garantir des moyens pérennes. »
Aurore Bergé, une dérangeante nomination au conseil d’administration de France Télévisions
La députée yvelinoise a été nommée fin septembre au conseil d’administration de France Télévisions. Ce qui ne passe pas pour l’intersyndicale du groupe du service public.