Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 septembre, vers 5 h du matin, une violente altercation s’est produite entre des voisins dans la résidence Les Coudrays. Un couple a été frappé par deux hommes, âgés de 40 et 23 ans. Ces derniers ont été jugés par le tribunal de Versailles le mardi 27 septembre et ont écopé de peines de prison avec sursis.

Une mauvaise fois caractérisée

« Elle pleure devant les juges. Ce mardi 27 septembre, une habitante d’Élancourt a raconté la peur ressentie en voyant son mari se faire frapper par ses voisins. Roué de coups de pied et de poing », précise un article de 78actu.

La femme, qui est handicapée à 80 %, a raconté face à l’auditoire ce qui s’est passé cette nuit-là. Vers 5 h du matin, la police arrive dans la résidence et découvre un couple qui a été frappé. Un médecin leur prescrira 3 jours d’ITT (Incapacité temporaire de travail).

Tout est parti d’un tapage nocturne. Visiblement, ce n’était pas la première fois. Vers minuit, le mari descend voir son voisin pour lui demander de parler un petit peu moins fort et de baisser la musique. Mécontent de cette visite, le voisin va frapper le monsieur avec son ami.
« Quand je suis arrivée, ils étaient tous les deux dessus. Ils tapaient. Après, ils se sont retournés vers moi et m’ont jeté un chariot de supermarché dans le dos. Le tapage nocturne, ce n’est pas la première fois. Et nous ne sommes pas les seuls à nous plaindre », a expliqué la femme émue face aux juges, relatent nos confrères. Le couple terrorisé a refusé d’être confronté à ses agresseurs.

Six et huit mois de prison avec sursis pour les deux hommes violents

Les deux hommes violents ont reconnu avoir bu de l’alcool. En revanche, ils nient les coups portés. Le comparse soutient qu’il ne connaît même pas le couple, expliquant être hébergé chez son ami car il est sans domicile fixe à Paris. « Cette nuit-là, nous sommes allés faire la fête. Nous sommes rentrés boire un dernier coup. Nous sommes allés nous coucher tôt. Genre, vers 2 heures », a-t-il déclaré aux juges.

Des propos qui n’ont pas convaincu, leur mauvaise foi ayant été soulignée. Le procureur de la République a réclamé des peines de prison avec sursis : huit mois pour l’un, six pour l’autre, avec un sursis probatoire pendant deux ans.

Les juges les ont déclarés coupables. En plus de la peine de prison, ils ont interdiction de rentrer en contact avec les victimes, de paraître à leur adresse, et ils doivent également indemniser le couple.

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