Après avoir largement battu Aulnoye, les Ignymontaines ont surclassé Ivry, et sont leaders après deux journées. Les choses plus sérieuses devraient arriver lors des prochains matchs, face à des clubs du haut de tableau.
Deux matchs, deux victoires. L’une de sept et l’autre de… 20 buts ! Après leur succès face à Aulnoye (29-22) lors de la 1re journée du championnat féminin de N2, les handballeuses de l’AS Montigny-le-Bretonneux ont infligé un cinglant 45-25 à Ivry le 17 septembre lors de la 2e journée. Tout sourit à Montigny en ce début de saison, 1er de sa poule après deux matchs. Pour autant, s’il se montre satisfait, le président Christophe Reding reste prudent.
« On a rencontré une première équipe à domicile, […] c’était une équipe avec des jeunes filles, pas forcément bien aguerries, et samedi, on était à Ivry, qui a perdu l’entraîneur car on l’a récupéré, et ils ont perdu des bonnes joueuses. Donc on s’est retrouvés sur un match plutôt facile, ça peut aussi être le piège pour la suite aussi, confie-t-il. Donc oui, je suis satisfait car on est 1ers, mais on va rencontrer des grosses écuries comme samedi [Sainte-Maure Troyes]. On va commencer à voir d’autres équipes un peu plus fortes, donc il faut qu’on garde de la prudence pour la suite. »
Prudent, le dirigeant l’est aussi sur les objectifs du club cette saison, même s’il ne cache pas de grandes ambitions. « Ce sera toujours de mieux figurer sur le classement, déclare-t-il. On prendra match après match. Je ne vais pas commencer à faire des projections sur le championnat et les mois à venir, on va déjà découvrir les équipes de la poule, car on vient de changer de poule, on était sur l’Ouest et on passe sur le Nord, donc on a un peu une incertitude sur les équipes qu’on va rencontrer. […]. On prend match par match, on ne met pas la pression aux joueuses, […] et l’idée est de figurer dans les meilleurs. »
Les Ignymontaines seront cette saison emmenées par un nouvel entraîneur, Didier Creuzot, qui officiait donc à Ivry, et a passé plusieurs saisons au PSG, à chaque fois au sein d’équipes féminines. « Nous avons affaire à un très très bon entraîneur, qui connaît bien le secteur féminin, mais il a systématiquement été dans des clubs où ils avaient des gros clubs garçons, avec des gros budgets, ce qui veut dire que derrière, le coté féminin n’est pas toujours mis en valeur, juge Christophe Reding. Il n’a pas pu développer ses possibilités. Ça l’a un peu frustré, alors que nous, on veut développer le haut niveau féminin sur SQY. »
En termes d’effectif, c’est relativement stable et équilibré, avec trois arrivées pour trois départs. Si Siga Amadi, Alexandra Panda et l’ex-capitaine Virginie Correa ont quitté le club, l’ailière droite ou arrière droite Julianne Le Gourrierec est arrivée, ainsi que les sœurs Antonia et Ninon Pouch. Cette dernière, évoluant pivot, s’est déjà mise en évidence, étant à chaque fois co-meilleure marqueuse du match, avec respectivement 8 et 11 buts, et est pour l’instant 2e meilleure buteuse de la poule. Un renfort, conjugué à d’autres, qui pourrait bien faire des étincelles.
