Le lundi 5 septembre, un appel téléphonique anonyme a signalé qu’un homme cultivait du cannabis dans son jardin, dans un pavillon situé rue de France. Les pieds de cannabis étaient visibles depuis la rue et dégageaient une forte odeur. Le groupe stupéfiants s’est déplacé pour vérifier l’information.
Des plans de cannabis de 2,40 m de haut
À leur arrivée sur place, les policiers se sont approchés du grillage du pavillon et ont été saisis par l’odeur prégnante qui embaumait toute la rue. En regardant dans le jardin, les fonctionnaires voient quatre poubelles rondes contenant chacune des plans de cannabis dont trois qui atteignaient les 2,40 m de haut.
Deux enquêteurs frappent alors à la porte d’entrée tandis que deux autres ont pour mission de surveiller l’arrière de la maison. Un homme d’une quarantaine d’années leur ouvre avant de refermer brusquement la porte.
Un policier glisse son pied dans l’entrebâillement de la porte avant que celle-ci ne se referme complètement. « Vous ne rentrerez pas ! », vocifère l’homme qui utilise toutes ses forces pour essayer de refermer sa porte. C’est alors qu’un enquêteur dégaine son pistolet à impulsions électriques. Touché, l’homme s’effondre et est maîtrisé puis menotté par les policiers. « Son état de santé n’inspire pas d’inquiétude. »
Il empêche les policiers d’entrer dans sa maison
À l’intérieur de la maison, quatre grammes de résine de cannabis, une tente de pousse en extérieur, de multiples produits de culture, des sacs de terreau, de l’engrais, une lampe en céramique et une autre au sodium, ont été saisis. De surcroît, 1, 525 kg d’herbe a été récolté par le groupe stupéfiants du commissariat de Plaisir.
L’homme a été emmené à l’hôpital avant d’être placé en garde à vue. L’enquête a montré qu’il était un simple consommateur. En analysant son téléphone portable, aucun trafic n’a été démontré.
La drogue va être détruite. Quant à l’homme, il a été convoqué au tribunal pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) le 23 novembre prochain.
