L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais enregistré en France a confirmé Météo France le 30 août dernier. Entre le manque de précipitations et les épisodes de canicule, le mois de juillet 2022 a été le mois de juillet le plus sec depuis 1958. Combinée à l’absence de pluie, la chaleur a favorisé la sécheresse qui a touché la quasi-totalité du pays.

Le site internet du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a recensé, à la date du 30 août, 93 départements concernés par une restriction au-delà du seuil de vigilance, sur au moins une partie du territoire : deux en alerte, 12 en alerte renforcée et 79 en crise. Pour rappel, les différents niveaux d’alerte sont les suivants : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise.

Un niveau d’alerte maximal atteint dans plusieurs communes

Le département des Yvelines est particulièrement touché et un arrêté préfectoral du 24 août met en application les mesures coordonnées de limitation provisoire des usages de l’eau et des prélèvements dans les rivières et nappes souterraines pour la zone Sud-Est, qui est en crise, et les zones Seine, Centre et Sud-Ouest en situation d’alerte.

Concrètement, à la date du 31 août, au niveau de l’agglomération de SQY, il y avait six communes en situation de crise (Guyancourt, Magny-les-Hameaux, Montigny-le-Bretonneux, Trappes, La Verrière et Voisins-le-Bretonneux) et six communes en situation d’alerte (Les-Clayes-sous-Bois, Coignières, Plaisir, Élancourt, Maurepas et Villepreux).

Concernant les restrictions des usages de l’eau, voici quelques exemples d’interdits lors de périodes de sécheresse intense. Pour les particuliers, en cas d’alerte, il est interdit d’arroser ses plantes et son jardin entre 11 h et 18 h. En seuil d’alerte renforcée et de crise, l’arrosage des pelouses et des massifs fleuris est alors totalement interdit pour les particuliers, les entreprises comme les collectivités. Laver sa voiture personnelle est également interdit lorsque le seuil maximal est atteint, sauf impératif sanitaire.

Une police de l’environnement gérée par l’Office français de la biodiversité (OFB) est chargée d’effectuer les « contrôles des arrêtés sécheresse pris par les préfets ». Selon ses chiffres, depuis le printemps, 4 000 inspections ont été faites dans les départements. En cas de non-conformité, les sanctions ont été du simple rappel à la loi à une contravention de cinquième classe, c’est-à-dire une amende de 1 500 euros.

Pour en savoir plus sur ce que vous avez le droit de faire ou non en période de sécheresse selon les départements, vous pouvez consulter le tableau des mesures minimales de restriction des usages de l’eau sur le site internet ecologie.gouv.fr.

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