Si la Maison de santé pluriprofessionnelle universitaire de Montigny-le-Bretonneux a officiellement ouvert ses portes le 23 novembre 2020, il aura fallu attendre juin 2022 pour qu’elle soit enfin inaugurée, en raison de la crise sanitaire. Baptisée MSPU Jacques-Prévert du nom des locaux de l’ancienne école qui l’accueille, elle regroupe de nombreux professionnels de santé, investis dans les soins, l’enseignement et la recherche. Un certain nombre de ces professionnels exerçait déjà à Saint-Quentin-en-Yvelines. D’autres sont amenés à les rejoindre au fur et à mesure du fonctionnement normal de la MSU.

« Ce projet a été mûrement réfléchi tant dans son implantation que dans son ambition de proposer un pôle de soins pluriprofessionnel, également lieu de vie et de synergie, a expliqué le maire de Montigny-le-Bretonneux, Lorrain Merckaert (DVD), lors de l’inauguration.

Car l’objectif de la MSPU Jacques-Prévert est bel et bien de lutter contre la désertification médicale dont souffre aussi l’Île-de-France dorénavant, en favorisant si possible l’implantation de jeunes médecins sur le territoire de Montigny-le-Bretonneux, et plus largement de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Une suite logique à la création de l’UFR de santé Simone-Veil en 2012. « Les futurs médecins issus de l’UFR de santé viennent dorénavant s’y former en cabinet auprès de leurs confrères médecins formateurs et aguerris à la pratique médicale », a souligné Lorrain Merckaert.

Implantée à proximité de la mairie, elle vient compléter l’offre de services mise en place par la municipalité et les médecins avec la Maison médicale de garde, la police municipale, la boutique alimentaire et les différents locaux associatifs attenants. La Ville a ainsi investi pas loin de 2 millions d’euros notamment pour créer de nouvelles circulations et places de stationnement.

De son côté, l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines s’était engagée à financer jusqu’à 800 000 euros les projets de Maisons de santé sur son territoire. C’est le cas notamment pour la MSPU Jacques-Prévert. Il ne faudrait pas oublier l’Agence régionale de santé (ARS) qui a également subventionné à hauteur de 200 000 euros le projet.

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