Le projet de réaménagement du pôle gare de La Verrière semble sur de bons rails. Après le pont Schuler, les voies d’accès ou le début des travaux du parking relais (qui doit être mis en service en fin d’année), une des réalisations du chantier va très prochainement arriver à sa finalisation. L’écostation de bus paysagère, dont les travaux ont débuté en février dernier, sera livrée en août. Soit six mois de travaux pour cet équipement situé sur l’emprise du parvis et des actuels parkings.
11 lignes de bus emprunteront la station
« C’est une gare qui était extrêmement vétuste. Il y avait une espèce de gare routière, mais qui était assez peu satisfaisante. Là, avec le fameux TCSP (Transport en commun en site propre) sur le pont Guy-Schuler, on a quand même une fluidité améliorée, entre Élancourt, Maurepas, et La Verrière et, avec cette station de bus, on aura un lieu très adapté. […] Donc ça va être plus moderne, plus adapté et plus qualitatif en termes d’accueil », estime le maire de La Verrière, Nicolas Dainville (LR). L’élu précise qu’il y aura même « une petite cabine pour les chauffeurs de bus, pour leur permettre de faire quelques pauses, etc. ». Cette écostation sera empruntée par les 11 lignes de bus desservant quotidiennement la gare de La Verrière, fréquentée par plus de 25 000 voyageurs par jour, rappelle Saint-Quentin-en-Yvelines, maître d’ouvrage du chantier.
Les travaux de la nouvelle station de bus sont donc sur le point d’aboutir. De même que la réalisation d’un nouveau carrefour permettant d’aller vers Maurepas ainsi que la mise aux normes de la rampe pour les Personnes à mobilité réduite (PMR) et l’embellissement du passage souterrain, aménagements prévus respectivement pour août et novembre prochains.
La transformation du parvis piétonnier en est, elle, à son commencement. Son coup d’envoi sera donné en septembre pour une livraison en avril 2023, pour ce qui aura vocation à devenir un lieu de vie. « Déjà, ce sera un lieu agréable pour les piétons, car aujourd’hui, ça ne l’est pas du tout, souligne Nicolas Dainville. On aura un vrai parvis de gare, comme beaucoup de villes ont la chance d’en avoir. On aura des bancs, des petits îlots de fraîcheur végétalisés, des belles dalles […], assez charmantes, qui seront réutilisées, un peu dans un esprit versaillais, des grosses pierres qui sont lisses pour faciliter le passage des poussettes ou autres PMR. À terme, on devrait avoir des offres de restauration. » Le ou les restaurants seraient situés en pied d’immeubles de bureaux. Quand ce parvis piéton sera terminé, « on aura fait le gros du boulot », confie le maire. Pour rappel, le coût des travaux pour le parvis et le pôle gare s’élève à 10,353 millions d’euros HT.
