Comme l’année dernière, Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) prenait part aux Journées olympiques. Mais c’est cette année non pas une mais deux journées, les 22 et 23 juin, qui étaient organisées par l’agglomération, en partenariat avec l’Union nationale du sport scolaire (UNSS), l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP) et la DSDEN (Direction des services départementaux de l’Éducation nationale).
Un rendez-vous qui est « l’occasion unique de s’initier à la pratique de sports olympiques, en présence d’athlètes, dans le partage et les valeurs de l’olympisme. Au cœur de cet événement », et en lien avec « trois fondamentaux ‘‘bouger, apprendre et découvrir’’ », indique SQY dans un communiqué.
Sur le site de l’Oiselet, au Golf national, plus de 1 200 élèves représentant 44 classes, de l’agglomération ou d’ailleurs dans les Yvelines, ont participé à ces journées. Parmi elles, des CM2 de l’école Willy Brandt à Élancourt, dont les élèves ont pratiqué du golf, du handball, du laser run, « du foot quand on a les lunettes là » (cécifoot, pratique du football à destination des aveugles, Ndlr), énumère Yannis, un des élèves, qui confie avoir préféré le golf et le handball. « Toutes les conditions étaient réunies pour qu’on passe une excellente journée, se réjouit quant à elle Nathalie Tinchant, l’institutrice. C’est bien d’arriver dans un truc clé en main, c’est très confortable. Quand c’est bien organisé et qu’on a juste à arriver, on monte dans un bus et qu’on descend d’un bus, tout va très bien. »
Même son de cloche du côté du collège Albert Einstein, à Magny-les-Hameaux. « C’est génial. Sur une seule journée, ils arrivent à avoir plein d’activités. C’est vivant, c’est super bien organisé, et c’est des choses que nous, on ne peut pas leur proposer », juge François Ledinh, professeur d’EPS qui accompagnait un groupe de 6e de l’établissement. Répartis en deux groupes effectuant chacun quatre activités, ses élèves ont testé différentes disciplines. « On a fait plusieurs activités, et on a découvert des choses, comme par exemple le tchoukball (sport de ballon où les joueurs doivent tirer sur un cadre posé au sol et avec un filet tendu, le tout sans contact pour limiter les risques de blessures, Ndlr). Il n’y en a pas beaucoup qui connaissaient, du coup on a appris les règles, et c’était bien », raconte Brad, un de ses élèves. Pour tous, la journée s’est conclue par une flashmob, une chorégraphie géante où les enfants ont pu suivre les mouvements du danseur Iffra Dia.