Le 23 juin, c’est chaque année la Journée olympique, célébrée partout dans le monde et qui vise à permettre à chacun de s’initier à la pratique des sports olympiques en présence d’athlètes, dans le partage et les valeurs de l’olympisme. Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY), qui compte quatre futurs sites olympiques qui accueilleront les JO de Paris en 2024, ne manque pas de prendre part à l’événement. Ainsi, le 23 juin dernier, l’Agglomération avait organisé une journée au Golf national, rythmée autour de la découverte et de l’initiation à des sports olympiques. 500 élèves issus de 18 classes de 6e de neuf collèges de SQY, répartis en différents groupes, ont ainsi pu s’essayer au golf, au BMX, au tir à l’arc, au handball, au tennis de table et à bien d’autres disciplines.
« On a commencé d’abord en BMX et en trial. Après, on a fait de la gym, du cécifoot, et après, on est partis faire du laser run », raconte Ruben, en 6e au collège Saint-François d’Assise de Montigny-le-Bretonneux, et qui pratique déjà du BMX freestyle dans ses activités extrascolaires. « C’est une bonne initiative de faire cette journée. Ça permet de motiver certaines personnes à faire du sport, de découvrir d’autres sports », estime Juliette, dans la même classe. Elle fait déjà de la gymnastique et du crossfit et envisage de s’inscrire au tumbling après avoir assisté à une démonstration de ce sport rattaché à la gymnastique, où les concurrents enchaînent des sauts acrobatiques sur une piste de 25 mètres.
« Ça permet de motiver certaines personnes à faire du sport »
Démonstration assurée par trois gymnastes de l’Union sportive municipale des Clayes-sous-Bois, dont Axel Duriez, double champion du monde chez les 13-14 ans en 2018 et 2019. D’autres jeunes sportifs de SQY étaient présents, comme la pongiste handisport Lucie Hautiere, 20 ans, licenciée au SQY ping et deux fois vice-championne de France, ou comme Farrah Prudent, championne de France junior de cyclisme sur piste et qui ambitionne d’être la démarreuse de l’équipe de France de vitesse en 2024. Autre jeune talent suscitant de grands espoirs en vue de Paris 2024, Carlota Dudek, 19 ans, a animé une séance de breakdance pour les collégiens. Le breakdance, un sport qui deviendra olympique à partir de Paris 2024.
Pour le plus grand bonheur des élèves, donc, mais aussi de leurs enseignants. Comme ce professeur d’EPS du collège Saint-François d’Assise rencontré à la fin de la journée, qui pense que cet événement était important pour deux raisons : « Après une année compliquée, ça permettait aux enfants de participer à des événements avec du monde, car ils ont été très restreints [avec le Covid]. Et puis, on va accueillir les JO dans quatre ans, c’est eux qui seront les futurs jeunes devant leur télé, donc tant qu’à faire, autant les faire participer. » Il fait aussi savoir que c’est l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) qui a proposé à l’établissement de participer, « en nous demandant qu’une classe de 6e représente l’établissement ; je suis le professeur principal de cette classe, donc c’était l’occasion aussi de finir l’année sur une note positive ».
D’anciens sportifs devenus dirigeants d’instances dans le monde du sport étaient aussi présents, comme Didier Retière, directeur technique national de la fédération française de rugby, ou Jean-Philippe Gatien, seul champion du monde français de l’histoire en tennis de table, en 1993, et aujourd’hui directeur des sports de Paris 2024, qui a insisté sur le fait de « promouvoir le sport, la pratique sportive, notamment auprès des jeunes » et souligné que SQY « jouera un rôle majeur en accueillant plusieurs sports olympiques en 2024 », et « sera un territoire assez fort dans notre projet ».
« Promouvoir le sport et la pratique du sport »
« Ce qu’a mis en place SQY, avec des initiations pour 500 enfants qui passent d’initiation sportive en initiation sportive, pour leur faire découvrir un peu les plaisirs de la pratique sportive, et pourquoi pas susciter quelques vocations, c’est typiquement le genre d’événement qui nous plaît et qui rentre parfaitement dans ce que Paris 2024 souhaite faire, c’est-à-dire mettre plus de sport dans la vie des gens, notamment chez les jeunes, et les encourager à la pratique sportive, nous a confié celui qui a aussi été vice-champion olympique en 1992. On mesure aujourd’hui les sujets de société liés à la sédentarité, les jeunes qui pratiquent de moins en moins de sport, et qui pourront à terme engendrer quelques soucis de santé. Donc c’est important, au-delà de la promotion indirecte des Jeux au travers de ces événements, de promouvoir le sport et la pratique du sport. »