Le vendredi 24 juin, les fonctionnaires ont procédé au contrôle d’un homme de 49 ans, habitant à Versailles, qui était trouvé porteur d’un pochon contenant quelques grammes de résine de cannabis. Présenté au groupe stupéfiants de la sûreté urbaine d’Élancourt, il a été entendu librement. Il a reconnu avoir acheté, quelques instants avant son interpellation, la drogue dans le square de la Commune de Paris, à Trappes.

Il a permis d’identifier formellement d’une part son vendeur, un jeune homme de 23 ans défavorablement connu des services de police et, d’autre part, un autre jeune homme de 24 ans, qui était rabatteur (il indiquait aux clients où se procurer la drogue). L’homme ayant acheté de la drogue s’est vu notifier un rappel à la loi.

Un vendeur arrêté le 27 juin, le rabatteur arrêté le lendemain

Le vendeur et le rabatteur ont été recherchés par la police sur la voie publique durant tout le week-end.Trois jours plus tard, le vendeur a été repéré, appréhendé puis placé en garde à vue par les policiers alors qu’il cherchait à fuir. Durant son audition, il a reconnu se livrer à la vente de stupéfiants pour financer sa propre consommation et pour vivre.

L’enquête s’est poursuivie en vue d’arrêter le rabatteur. Chose faite, le 28 juin 2022, où il a été retrouvé par la police dans le même square. Entendu sous le régime de la garde à vue, celui-ci a reconnu se trouver régulièrement à cette adresse et être consommateur régulier de cannabis depuis trois ans. S’il a avoué indiquer parfois à des acheteurs le lieu de vente de produits stupéfiants, il a nié néanmoins toute implication dans le trafic.

Le vendeur a écopé d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour acquisition, transport, offre ou cession de produits stupéfiants. Quant au rabatteur, il a écopé d’une ordonnance pénale.

CREDIT PHOTO : ILLUSTRATION