Christelle, une habitante de 51 ans vivant dans un appartement au quatrième étage d’une résidence privée à Montigny-le-Bretonneux, vit un calvaire depuis depuis plusieurs années.

« La déco, c’est son truc. Elle prend grand soin de son intérieur et de son petit balcon aménagé pour y être tranquille. C’est ici que tout a commencé », débute un article de 78actu.

L’enfer qu’elle vit remonte au mois de mars 2020, durant le premier confinement. « Il y avait des petits jeunes d’une dizaine d’années qui jouaient au ballon dans la cour entre les immeubles. Ils ne sont pas de la résidence. Rien de bien méchant jusqu’à ce qu’ils s’amusent à dégommer les roses. Plus ça allait, plus ils faisaient du bruit. Je leur ai dit. En réponse, j’ai eu le droit à des insultes et des doigts d’honneur », raconte-elle à nos confrères.

Elle décide de confisquer le ballon aux jeunes. Les parents de ceux-ci commencent alors à se mêler de l’histoire. Ils l’injurient, la menacent. L’histoire aurait pu en rester là. Le temps passe jusqu’aux vacances de printemps 2022.

Le 2 mai 2022 précisément, les enfants reviennent. « Ils ont envoyé le ballon sur un balcon. Je regarde. Et l’un me traite directement de sale pute. Je lui réponds qu’il est un petit con. Il m’invite à descendre pour, selon ses termes, qu’il me pète la gueule. Je suis descendue. Je me suis retrouvée avec une barre en fer sur la gorge », poursuit 78actu.

Deux ans plus tard, ça recommence

Loin de vouloir en rester là, certains des enfants vont chercher des adultes en renfort. « Un couple est arrivé. Le père était outré du comportement de son fils. Il a exigé des excuses », continue-t-elle. Le conflit aurait pu, enfin, se clôturer ici. Seulement, quatre jours plus tard, le vendredi 6 mai, un enfant revient pour jeter des pierres sur le balcon de Christelle. Les insultes et les menaces redoublent de virulence : « On va t’égorger ! »

Ni une, ni deux, elle décide d’appeler la police. « Quelques minutes plus tard, on sonne à sa porte. » Elle demande si c’est la police, on lui répond par l’affirmative. Elle ouvre et se retrouve nez à nez avec « six ou sept enfants et deux femmes. C’est là que tout a dérapé ».

Elle est poussée dans son entrée, tombe et reçoit des coups sur la tête, ainsi que deux coups de poing dans le nez, ce qui provoquera une double fracture du nez avec un déplacement. Les urgences de Versailles lui octroient une ITT (incapacité temporaire de travail) de 10 jours.

« Pour défendre ses intérêts, Christelle a pris un avocat ». Maître Antoine Fabre a expliqué à nos confrères que « [s]a cliente est choquée par cette violence mise en œuvre par des enfants de cet âge et surtout par leurs proches.[…] Elle et moi espérons une évolution rapide de cette affaire. »

Par la suite, Christelle va découvrir des lettres anonymes déposées dans sa boîte. Elle a expliqué en avoir reçu sept qui comportaient des menaces de mort, des insultes, des accusations…

L’été arrivant bientôt, Christelle tente de ne pas trop se projeter. « Je ne sais pas si ces enfants vont revenir dans la cour ou pas… S’il y aura un nouvel épisode. J’attends beaucoup de la police pour les identifier et les arrêter. Des femmes sont venues me taper chez moi. La justice devra faire son travail », conclut 78actu.

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