Depuis plusieurs mois, le square Jean-Macé est le théâtre d’épisodes de violences urbaines, de dégradations de parties communes et de nuisances diverses. De nombreuses opérations de police, organisées par les brigades d’Élancourt, avec l’appui du Service d’ordre public des Yvelines (SOP 78), à travers les Compagnies départementales d’intervention (CDI) ou les différentes équipes cynophiles (de défense ou de recherche de stupéfiants), ont permis de mettre un frein aux problèmes récurrents causés par les perturbateurs de ce square.

Le square Jean-Macé est régulièrement le théâtre d’affrontements entre jeunes et policiers

Les policiers se sont de nouveau rendus dans le square Jean-Macé, le 10 juin 2022, avant minuit. Ils ont été appelés pour des nuisances sonores provenant d’un groupe d’individus. À la vue des policiers, ces derniers ont pris la fuite, sauf le jeune qui avait mis de la musique sur une enceinte portable. Le jeune homme a été verbalisé et le calme est revenu dans le square.

Cependant, en regagnant leur véhicule, les policiers ont constaté qu’un groupe s’était formé face à eux. Après des insultes, il [le groupe] a tiré des mortiers d’artifice en direction des policiers. Afin de préserver leur intégrité, les policiers ont répliqué avec des tirs de grenades lacrymogènes. Parmi les perturbateurs, l’un a été formellement reconnu par les policiers comme étant un trouble-fête habituel du square.

Il a été vu tenant un mortier d’artifice à la main et visant les policiers. L’arrivée des renforts a permis de rétablir le calme. Suite aux altercations, les uniformes de deux policiers ont légèrement brûlé, ainsi qu’une voiture de police sérigraphiée qui a été endommagée.

Le lendemain matin, la permanence judiciaire de la sûreté urbaine d’Élancourt a été saisie du dossier. Les policiers se sont rendus au domicile du jeune homme de la veille pour l’interpeller et réaliser une perquisition chez lui, qui s’est révélée infructueuse.

Lors des auditions et des confrontations avec les policiers victimes, le jeune homme de 19 ans a nié avoir tiré des mortiers d’artifice. Il a expliqué avoir été présent dans le groupe de perturbateurs, mais s’être mis à l’écart lorsque la situation s’est envenimée. Il a également refusé de donner son code pour déverrouiller son téléphone portable. Sur instruction du parquet, le jeune majeur, de 19 ans, a été déféré le 13 juin en vue d’une Convocation par procès-verbal assorti d’un contrôle judiciaire (CPVCJ).

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