Le samedi 14 mai, les policiers de Guyancourt sont appelés dans la soirée pour régler un différend dans un bar, situé rue des Liquidambars à Voisins-le-Bretonneux. Lors de leur arrivée sur place, les fonctionnaires ont constaté que les protagonistes étaient fortement alcoolisés. Ils leur ont demandé de quitter les lieux.

Restés sur place quelque temps, les policiers ont croisé de nouveau un des individus à l’origine de la bagarre, cette fois-ci au volant d’une voiture. Les policiers décident alors de contrôler le conducteur après qu’il s’est engouffré dans une ruelle, en prenant un sens interdit.

Au bout de longues minutes, l’homme, âgé de 39 ans et résidant à Palaiseau, finit par s’arrêter. Il a été maîtrisé, non sans mal, par les policiers du GSP (Groupe de sécurité de proximité) avec le soutien de la BAC (Brigade anti-criminalité). L’homme a été soumis à des tests de dépistage qui se sont révélés positifs à l’alcool et à la cocaïne.

Face à la virulence du récalcitrant, les policiers décidèrent d’activer leurs caméras piétons. Alors que l’équipage s’apprêtait à conduire l’auteur des faits dans les locaux de police, l’individu s’est rebellé, hurlant et faisant de grands gestes avec les bras pour se soustraire au menottage. Placé dans la voiture des forces de l’ordre, l’homme a continué à se débattre en donnant un violent coup de tête à l’un des policiers.

Placé en garde à vue puis auditionné, le mis en cause a nié les faits. Les enregistrements des caméras piétons ont donné raison aux forces de l’ordre. Sur instruction du parquet, le mis en cause a été déféré puis jugé en comparution immédiate, le 17 mai dernier. Reconnu coupable de l’intégralité des faits lors de son procès, il a été condamné à huit mois de prison, avec une annulation de son permis de conduire et l’interdiction de le passer de nouveau pendant six mois. Il doit également verser 700 euros aux victimes, en réparation du préjudice subi.

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