Le 6 mai à 21 heures, des policiers d’Élancourt ont procédé au contrôle d’une voiture à l’entrée du square Louis Pergaud, suite à une infraction au Code de la route. Jusqu’ici rien d’extraordinaire. Mais, pendant le contrôle, d’autres individus se sont rassemblés autour des forces de l’ordre, espérant faire repartir la voiture contrôlée. Une scène d’émeute se crée, un jeune homme faisant même des roues arrière à motocross pour provoquer les policiers.
À l’intérieur de la voiture, les quatre passagers se sont opposés au contrôle du conducteur en tentant de le retenir alors que la police lui demandait de sortir. Ils ont également poussé violemment le policier qui était à la fenêtre de la voiture. De nombreuses insultes pleuvent de l’habitacle et des jeunes aux alentours. Les policiers décident donc d’interpeller le conducteur, un jeune homme âgé de 21 ans qui réside dans la commune de Plaisir, pour les outrages et la rébellion.
Suite à cela, un véritable guet-apens se forme. Plusieurs voitures viennent bloquer le trafic. Un individu s’approche des policiers, malgré les injonctions de reculer, et pousse violemment un policer à deux reprises. D’autres personnes se sont opposées à l’interpellation en retenant le conducteur pour ne pas qu’il soit installé dans la voiture de police. Ce dernier vociférait pour encourager les autres à le libérer. La foule a profité de l’interruption du trafic pour lancer toutes sortes d’objets, dont des pavés, en visant les têtes des fonctionnaires de police.
Des renforts de police arrivés à temps et en nombre ont permis de repousser les individus hostiles et d’emmener le conducteur de la voiture.
Menacés, les fonctionnaires ont dû employer les grands moyens avec des grenades de désencerclement pour repousser les jeunes virulents. Malgré cela, certains continuaient de les provoquer en se rapprochant dangereusement et en continuant de faire pleuvoir des projectiles. Les chiens de défense de la brigade cynophile réussirent à maintenir à distance les récalcitrants.
Des policiers décident de porter plainte suite à cette agression
Au bout de longues minutes, la foule a fini par se disperser et le calme est revenu petit à petit dans la commune. Les pavés jetés ont été récupérés par la police qui a finalement pu rentrer avec le conducteur. Ce dernier a immédiatement été placé en garde à vue au commissariat de Trappes.
Les fonctionnaires victimes de violence ont été entendus et ont décidé de porter plainte suite à cette agression d’une rare violence. Lors de son audition, le jeune homme de 21 ans a reconnu s’être rebellé et avoir outragé les policiers en insultant notamment celui qui voulait le verbaliser. Cependant, il a minimisé ses actes, notamment l’incitation à l’émeute, et s’est justifié en expliquant que le policier avait tenté de lui porter un coup.
Sur instruction du parquet de Versailles, il a été déféré en vue d’une comparution immédiate le 9 mai. Il a été condamné à une peine de 4 mois de prison ferme et 4 mois supplémentaires suite à la révocation de son sursis. Le jeune homme a été laissé libre, en attendant que le juge d’application des peines ne statue sur son sort.
