Le rendez-vous était donné, le mardi 26 avril pour découvrir le métier de sapeur-pompier, à vingt jeunes, de 6e et de 5e, qui ont suivi durant toute la semaine le stage Prev’Action organisé par la commune de Guyancourt.
« Durant toute la semaine, pour se déplacer d’un site à l’autre, cela se fait en vélo, c’est l’unique moyen de locomotion utilisé, voilà un bon moyen d’allier pratique sportive et prévention », explique un des accompagnateurs. Du 25 au 29 avril, vingt jeunes collégien(ne)s ont participé au stage Prev’Action, « un stage à visée sportive et préventive qui permet de pratiquer des activités (parcours VTT, course d’orientation, piscine) et de découvrir les métiers de sapeur-pompier et policier », précise le site de la Ville.
Un programme chargé attendait les jeunes avec des ateliers réseaux sociaux, l’apprentissage des bonnes pratiques à vélo, une initiation aux gestes qui sauvent, la visite du centre de secours de Magny-les-Hameaux, des rencontres avec des policiers, une balade à VTT au milieu du parc naturel de la Vallée de Chevreuse ainsi que deux veillées et nuitées.
Manipuler la lance d’incendie
La Gazette est allée à la rencontre des jeunes au centre d’incendie et de secours de Magny-les-Hameaux, composé de 23 pompiers professionnels et de 65 pompiers volontaires.
La découverte de ce métier à risque mais passionnant a commencé par la simulation d’un feu de cave qui se propageait dans les étages. Les jeunes ont ainsi pu découvrir en direct comment se passe une intervention pour éteindre un incendie avec sauvetage de victimes (des mannequins en plastique, ndlr), avec l’aide de la grande échelle, car le terrain était impraticable à pied. Une fois le feu maîtrisé, les soldats du feu ont montré aux jeunes comment dissiper les fumées toxiques d’un bâtiment à l’aide d’un gros ventilateur.
« De 10 h à 12 h, lorsque c’est possible et que nous ne sommes pas mobilisés, nous organisons des exercices de ce type », explique le lieutenant Gohier. « Notre métier, c’est 80 % de secours aux personnes, 10 % représentent d’autres missions comme les accidents de la circulation et seulement 10 % concernent les incendies », précise le lieutenant Moreau.
Après avoir été des spectateurs impressionnés, les collégien(ne)s ont pu manipuler la lance d’incendie. « L’immersion est totale. Ils sont gâtés car ils se voient vraiment dans la peau d’un sapeur-pompier en essayant cet exercice », se félicite un des adultes qui accompagnaient les enfants.
« C’est intéressant de découvrir tout cela. Le métier de pompier a l’air sympa pour les activités physiques, mais, si je dois choisir, je préfère quand même le métier de policier », témoigne un des collégiens. « C’est la deuxième fois que ce stage est organisé, mais nous espérons à terme qu’il aura lieu tous les ans de manière pérenne. Nous avons eu une trentaine de jeunes qui voulaient le suivre, ce qui montre que la demande est importante », conclut un des accompagnateurs.