Conflit autour de la tombe de Rayan, 11 ans, décédé suite à un accident de la route

La tombe du jeune Rayan, 11 ans, décédé lors d’un accident de la circulation en novembre 2021, est source de conflit entre ses parents.

Le 6 novembre 2021, le petit Rayan, 11 ans, a trouvé la mort, suite à un tragique accident de la route. « Il était cramponné à son frère, sur la moto qui l’emportait récupérer sa console de jeux, en réparation à Paris. Le trajet s’annonçait agréable depuis les Yvelines. Il s’est achevé dans les larmes », relate un article de 78actu.

La tombe du jeune garçon, située dans le carré musulman du cimetière de Montigny-le-Bretonneux, porte des indications telles que son prénom, le nom de sa mère et celui de son père. Y figurent également ses années de naissance et de décès. « Tout autour, des fleurs, d’autres plaques aux formes diverses et variées qui reposent sur des cailloux blancs. Et des mots laissés par les enfants de sa classe. […] En fait, c’est toute une communauté qui y témoigne de sa douleur et de sa tristesse », poursuit l’article.

Christelle Balavoine, sa maman, est catholique, son ex-mari est musulman. « L’inhumation de Rayan va amorcer un premier conflit. Et un compromis. Rayan reposera à
Montigny-le-Bretonneux, dans une tombe spécialement aménagée pour satisfaire a minima toutes les parties. La cérémonie sera laïque. Juste laïque », précise l’article de nos confrères.

Christelle passe quotidiennement au cimetière se recueillir sur la tombe de son fils, pendant de longues minutes. Malheureusement, depuis la cérémonie, la maman s’est rendu compte que des objets et des mots disparaissaient de la tombe. « J’ai rapidement eu des soupçons envers mon ex-mari. Et la suite m’a donné raison », a-t-elle témoigné à 78actu.

La maman en deuil a obtenu l’autorisation de placer des caméras pour surveiller la tombe de son fils. « Aucune mère ne devrait faire ça. C’est glauque… », se désole-t-elle.

Grâce à la mise en place de ce dispositif, elle a eu confirmation de ses craintes. « Regardez ! On voit mon ex-mari prendre les petits objets et les jeter. On le voit aussi inonder toutes les fleurs. C’est incompréhensible ! Je l’ai eu au téléphone, il m’a dit que c’était de ma faute si Rayan était mort », continue-t-elle auprès de 78actu.

Plusieurs plaintes ont été déposées par la mère, sans succès. Elle ajoute que « […] Tout le monde l’aimait dans le quartier. C’est ce souvenir-là que les gens doivent garder de lui. Pas celui de sa tombe où des objets sont volés ». 78actu explique avoir contacté le père de Rayan. Celui-ci « s’est engagé à mettre la rédaction en relation avec son avocat. À ce jour, nous n’avons eu aucun retour », conclut l’article.